Le grand blanc

L'histoire se passe dans le monde de l'aviation de brousse à Shefferville mais semble secondaire par rapport à l'étude des états d'âme des principaux personnages que l'auteur se plait, et se complait, à décrire en long, en large, de biais, par dessus, par dessous, de travers etc. Bref un roman de 770 pages qui, quant à moi, aurait bien pu en faire 300 de moins sans qu'on y perde au change, bien au contraire. Il y en a qui aime s'écouter parler, faut croire qu'elle aime se lire! Avec raison dans la mesure où son écriture est jolie et agréable. J'a aimé pour le description d'un monde qu'on ne connait pas, pour la retenue dans l'éloge de l'Indien et la profondeur des caractères. Mais faut pas être pressé car c'est long longtemps!