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Critique de Tagrawla


Avant même d'assister à de joyeuses funérailles, nous voyons ici se dérouler la joyeuse agonie d'un artiste peintre russe émigré à New York et le roman pourrait tout autant s'appeler "un joyeux bordel".
Car dans cet atelier foutraque comme la vie du peintre bohème défilent nombre de personnages hauts en couleurs. Autour de l'artiste, on trouve toute sorte d'émigrés russes plus ou moins juifs, orthodoxes ou athées. Personne n'ignore que le peintre vit ses dernières heures. Ses anciennes maîtresses prennent soin de lui pendant que son épouse tente de sauver son âme en faisant venir d'abord un pope puis un rabbin qui ne parle pas un mot de russe, venant d'Israël. Et c'est au milieu de ce bazar qu'on découvre le parcours de chacun du pays d'origine au pays d'accueil et ses bien étranges habitudes, tous les personnages n'étant liés que par leur origine russe et par la détestation supposée de leur pays d'origine, jusqu'à ce que la télévision diffuse en direct la chute du communisme.
Ce petit roman se lit très vite - il conviendra parfaitement à un Lille-Marseille en train sans trop de pannes, par exemple. C'est drôle, tendre et ça ne manque pas de pertinence. Comme souvent chez les Russes, la tragédie est aussi immense que burlesque.
Si vous cherchez une lecture légère et amusante sans être futile ou vaine, ce roman vous conviendra parfaitement.
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