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Critique de Folfaerie


Paccalet se décide enfin à avouer. Bah oui, cela fait trop longtemps qu'il simule la confiance et l'optimisme, cette fois c'est décidé, il vide son sac. Alors, évidemment, l'humanité est condamnée. Cela n'a rien d'étonnant et puis nous l'avons bien cherché...

Seules créatures douées d'intelligence et de réflexion (heureusement pour la planète que seule une espèce est capable de penser...), nous sommes fatalement les seuls à détruire, saccager, exploiter, exterminer, trucider... pour presque rien. Si, le pouvoir, l'argent, le plaisir. Mais enfin, il semblerait que nous ayons atteint un véritable tournant, n'en déplaise aux hypocrites de tous bords, aux indécrottables optimistes, aux inconscients, nous allons enfin payer pour nos fautes et nos actes.

Paccalet s'est amusé à proposer 13 (ah, chiffre maudit...) scénarios de destruction, à chacun de faire son choix. le réchauffement climatique, la guerre nucléaire, la pénurie d'eau, la surpopulation... bref, que des choses très réjouissantes et surtout largement méritées. D'autant plus que rien n'y est exagéré et que l'auteur a le mérite de soulever un sujet éminemment tabou chez les écolos : la surpopulation. Il ne sert à rien de refaire l'addition, nous sommes trop nombreux et nous courons à notre perte. Enfin, après la prochaine catastrophe (donc au choix, comme cité plus haut), les survivants se mangeront peut-être entre eux...

Nous sommes le cancer de la terre comme l'auteur le dit si bien. Et le pire, c'est nous pensons toujours que nous pouvons nous dissocier du sort de notre planète... A quoi sert un cerveau, je vous le demande...

Alors merci Yves Paccalet pour ce coup de gueule particulièrement jouissif.
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