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Critique de Walden-88


Après la mort tragique du touchant Monsieur Jean, Manon et sa mère s'en vont vivre chez Baptistine dans la grotte du Plantier. Les années passent et Manon devient une jolie jeune fille, perpétuant le mythe de la petite sauvageonne, qui parcourt la garrigue dans ses moindres recoins et vit de ce que lui offre la nature. Ugolin, quant à lui, met son plan à exécution grâce à la terre (et surtout à la fameuse source) du Bossu, il possède désormais d'immenses champs d'oeillets qui ne cessent de l'enrichir et d'ajouter des louis d'or sous la pierre de l'âtre.

Les sentiments d'Ugolin et de Manon sont au centre de ce deuxième tome, l'amour pour l'un, la rancoeur qui se transforme en haine pour l'autre. La bergère que tout le monde surnomme Manon des sources, apprenant la vérité de manière fortuite, ne pense plus qu'à se venger. Et quoi de mieux que priver Ugolin et tous les habitants des Bastides Blanches de leur bien le plus précieux...

Ce deuxième tome fait moins "carte postale" que le premier, les descriptions bucoliques sont moins présentes mais ce qui fait la force de Manon des sources c'est sa dramaturgie. Une véritable tragédie grecque en pleine Provence ! Et que dire de l'émotion qui nous submerge dans les dernières pages. Je considère ces deux tomes qui constituent L'Eau des collines comme un chef d'oeuvre, que je n'hésite pas à placer au même rang que Les Misérables ou le Comte de Monte-Cristo.
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