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Critique de nanouche


En 802-803, sur ordre de Charlemagne, Erwin le Saxon et le comte Childebrand voyagent vers Bagdad afin d'y rencontrer le calife Haroun-al-Rachid. Il s'agit de jauger si celui-ci pourrait faire un allié intéressant contre l'empire byzantin où le pouvoir de l'impératrice Irène est de plus en plus menacé. A Palmyre cependant la caravane des ambassadeurs est attaquée et un précieux sabre, destiné à être offert en présent au calife, dérobé. Il semble que ce forfait ne soit pas le fait de simples pilleurs du désert, d'autant plus que les luttes pour le pouvoir sont intenses à Bagdad, comme le découvrent nos héros au terme de leur voyage.

Ce qui m'a le plus intéressée dans ce roman ce sont les descriptions de Bagdad, de ses palais et de leurs jardins. Comme moi les Francs sont émerveillés par ce qu'ils découvrent, si différent de ce à quoi ils ont l'habitude chez eux. Ils sont particulièrement frappés par la taille et la population nombreuse de Bagdad -près de deux millions d'habitants- mais finissent par s'y habituer puisque, à leur retour à Marseille "ils regardèrent ce qu'ils avaient sous les yeux avec accablement: quoi, ce bourg et son port étriqué, était-ce là ce qui passait pour une cité particulièrement importante, active et opulente, et qui, d'ailleurs, leur avait semblé telle à leur départ pour l'Orient".

Ce tome a été écrit après le gué du diable mais se déroule en fait avant.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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