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Critique de entrecrituretlecture


Le bonheur entre les pages et au bout du livre. Un roman positif réconfortant, qui rend la vie en plus jolie, et qui fait du bien au moral. Un livre de plus sur le développement personnel qui explique que le destin n'existe pas, que rien n'est écrit à l'avance, que la craie sur l'ardoise peut s'effacer et qu'il est possible d'y réécrire dessus. Réécrire quoi ?

Réécrire sa vie : en avoir plusieurs, en inventer une, meilleure. Rien avoir avec la philosophie classique ou la réincarnation. Il n'en est aucunement question ici. C'est savoir prendre des décisions, se remettre en question, s'adapter et continuer coûte que coûte. Certes, il y a des obstacles, mais c'est en les dépassants que l'on devient plus fort.

Il s'agit, donc, de changer sa vision du monde et de son rapport avec celui-ci, son rapport aux autres et à la nature (faune et flore). Être et non pas, paraître, non pas faire ou refaire et défaire. Être parmi autrui, être parmi la nature, être avec soi. le roman « feel good » ici, présente la vision positive et optimiste de la vie, celle de l'auteur incarné par le personnage d'Arthur, roman autobiographique.

Arthur a perdu sa mère d'une longue maladie, il y a quelques années. Son père l'a rejoint, il y a peu, emporté par la maladie d'Alzheimer. Chimiste et directeur de recherche dans un grand laboratoire pharmaceutique multinational, son but est de trouver le remède qui sauvera des milliers et des milliers de personnes à travers le monde, atteintes par cette affection. C'est son combat, le sens de sa vie. Il partage son appartement parisien avec Sophie et Babby, une petite chatte siamoise. Entre eux, ce n'est pas l'amour fou. Babby le snob et Sophie, le « plaque » durant son voyage professionnel à Toronto. La coupe déborde lorsqu'il comprend que ses aspirations divergent avec son employeur.

Arthur quitte la capitale et s'installe à la campagne à Thierry-la-Fontaine dans l'agglomération de Chartres. Il rachète le domaine de la « Grande brûlerie » et adopte Babby, abandonnée par sa maîtresse. Avec le temps, ils vont apprendre à s'apprivoiser, puis à s'aimer. Ce sera identique avec les habitants du village qui ne voient pas d'un très bon oeil « cet étranger » débarquant chez eux. C'est ce qui se passera avec Elisabeth SANDRELLI, vétérinaire et maire de la commune. A force de persévérance et de patience, de gentillesse aussi, Arthur s'ouvre aux autres, s'ouvre au temps différent de Paris, s'ouvre à une vie complètement différente de la précédente, à un autre métier, à un autre rythme, plus lent, plus long, celui d'une vie à la campagne, simple et pleine de dons…don de soi, don des concitoyens. Arthur change de vie, réécrit son histoire. Celle qui lui ressemble, celle qu'il a choisi, celle qui lui procure joie, plaisir et bonheur.

Les romans « Feel Good » offre une vraie réflexion sur la nature humaine, la capacité à rebondir, à croire en soi, en ses rêves et aux autres. Cela permet de s'adapter, de se réinventer, à vivre pleinement (imprévue, aventure nouvelle), à s'épanouir.

Ce n'est pas de la grande littérature. C'est aussi, un roman de gare à lire dans les transports en commun, sur la plage. C'est un livre sur l'harmonie, un équilibre de soi, en phase avec soi et avec l'entourage. le sujet est léger, mais sa légèreté parle à tous les lecteurs. Arthur est un peu chacun d'entre nous. On l'a fait, on s'apprête à sauter le pas, on y pense (changer de vie).

C'est un livre qui détend, qui donne une « pêche d'enfer », le sourire. C'est mignon ! jJai apprécié ce changement de vie, ses nouvelles rencontres, la place de l'écosystème et de l'humain à l'intérieur de celui-ci. Attention, ce n'est pas un ouvrage écologiste, mais la nature y est bien présente car l'univers est lié à un ensemble, à un tout. Je l'ai lu pour le plaisir, m'offrir une parenthèse bucolique et champêtre, une sorte d'évasion après 55 jours confinés en région parisienne et mon désir de verdure.
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