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Critique de Miney
August a 11 ans, une famille qui l'aime, il est fan de star wars, il a de l'humour et il entre enfin au collège. Une vie normale pour quelqu'un de normal. Enfin. C'est comme ça qu'August aimerait se voir et surtout, que les autres le voient comme ça. C'est beaucoup moins évident quand votre malformation faciale vous fait ressembler à un grand brûlé/Gollum/Freddie Kruger/un orc ou tout autre insulte que les gens peuvent vous jeter à la figure.
On suit le point de vue de nombreux personnages et pas seulement celle d'August, ce qui permet un récit moins manichéen que je le craignais, plus nuancé. Les personnages sont attachants, leur personnalité travaillée.
On découvre l'impact quotidien de vivre avec un tel handicap, de sans cesse surveiller le regard des gens, craindre leurs réactions, se réjouir de chaque petite avancée quand certaines personnes apprennent à voir au-delà votre visage pour entrevoir la personne que vous êtes en dessous. Mais on découvre aussi ce que c'est de graviter autour de quelqu'un qui a un tel handicap, et que ça n'est pas plus évident. D'être des parents sans cesse inquiets, d'être l'enfant « mise de côté » parce que son petit frère a besoin de plus d'attentions, de se rendre compte que cette amitié naissante peut vous mettre au ban de la vie sociale du collège...
J'aurais cependant aimé avoir le point de vue de Julian, le harceleur d'August, parce que sa voix manque vraiment au tableau (alors qu'on a droit parfois à des narrateurs sans intérêt pour l'histoire).
L'écriture comme le récit sont très simples. Il y a parfois des passages concernant la vie scolaire qui pas très palpitants, surtout quand on a depuis longtemps dépassé l'âge de s'y intéresser, mais c'est rattrapé par le reste.
C'est un joli roman jeunesse, profondément optimiste centré sur le regard qu'on a sur soi, le regard qu'on les autres sur nous, les préjugés et qu'il est parfois possible de les dépasser.
On suit le point de vue de nombreux personnages et pas seulement celle d'August, ce qui permet un récit moins manichéen que je le craignais, plus nuancé. Les personnages sont attachants, leur personnalité travaillée.
On découvre l'impact quotidien de vivre avec un tel handicap, de sans cesse surveiller le regard des gens, craindre leurs réactions, se réjouir de chaque petite avancée quand certaines personnes apprennent à voir au-delà votre visage pour entrevoir la personne que vous êtes en dessous. Mais on découvre aussi ce que c'est de graviter autour de quelqu'un qui a un tel handicap, et que ça n'est pas plus évident. D'être des parents sans cesse inquiets, d'être l'enfant « mise de côté » parce que son petit frère a besoin de plus d'attentions, de se rendre compte que cette amitié naissante peut vous mettre au ban de la vie sociale du collège...
J'aurais cependant aimé avoir le point de vue de Julian, le harceleur d'August, parce que sa voix manque vraiment au tableau (alors qu'on a droit parfois à des narrateurs sans intérêt pour l'histoire).
L'écriture comme le récit sont très simples. Il y a parfois des passages concernant la vie scolaire qui pas très palpitants, surtout quand on a depuis longtemps dépassé l'âge de s'y intéresser, mais c'est rattrapé par le reste.
C'est un joli roman jeunesse, profondément optimiste centré sur le regard qu'on a sur soi, le regard qu'on les autres sur nous, les préjugés et qu'il est parfois possible de les dépasser.
