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Critique de Soukiang
Voilà une excellente lecture, décomplexée, sérieux s'abstenir sauf si vous décidez de vous dérider le temps de, passer de l'effroi au fou-rire, c'est possible, l'auteure ne s'embarrasse des us et coutumes, casser les codes du thriller pour nous inviter à se mettre dans la peau d'un personnage complètement ... déjanté, borderline tout en luttant contre ses démons intérieurs, difficile de se retenir et de contenir la folie contagieuse, cela va à 100 à l'heure, la narration à la première personne vous embarque dès les premières lignes, à effeuiller une sorte de journal de bord, un quotidien dans lequel tout y passe, ses états d'âme, ses désirs de vengeance, sa résolution à concrétiser un projet qui va mener Lulu, la protagoniste, à trouver des solutions, à tester, à faire un travail d'introspection, des surprises guettent pour désorienter le lecteur, n'est rien jamais linéaire, tout est propice à vous faire pincer d'un humour noir, le genre à vous faire sortir des sentiers battus, des petits clins d'oeil à des groupes de lecture d'un certain réseau social ou des auteures auto-éditées par exemple, des tournures de phrases, des recettes de cuisine spéciales et ragoûtantes, pour rendre des situations cocasses et irréverencieuses, à chaque page sa bonne tranche de rigolade et pourtant ...
... cela ne tombe jamais dans le cliché, dans le schéma classique d'une écriture qui se serait contentée de jeter des idées pêle-mêle, il y a une cohérence entre toutes les séquences, comme la pente douce et vertigineuse qui pend au nez de Lulu, entre panique à bord et volonté de préserver une apparence somme toute normale, l'auteure a une imagination débridée, sans foi ni loi, politiquement incorrect pour le plus grand plaisir du lecteur et par les temps qui courrent, ce n'est pas rien, dans l'alternance de deux lectures, Déjantée permet d'allier à la fois une lecture rapide dans cette perspective d'un journal intime, de toutes les pensées qui peuvent traverser un personnage au bord de la rupture, des punchlines succèdent des actions insolentes, la violence n'est pas en reste quand elle dégage des saveurs particulières, le goût du sang est métallique, comme l'évanescence, comme les souvenirs d'une époque insouciante, de cette nostalgie l'envie d'en retrouver des parfums et des sonorités, la plume de l'auteur se permet des écarts hilarants pour rendre le récit auto-killographique encore plus original dans la construction, dans les différentes péripéties, il n'en reste pas moins que l'héroïne devient attachante, terriblement humaine.
Le mieux est encore de vous inviter à découvrir des dialogues savoureux, des chapitres qui fusent au pas de charge, un tempo diabolique, des descriptions sans retenue pour mieux flirter avec la folie douce, suffisamment tordue pour assouvir des fantasmes et libérer des pulsions, passer à côté de ce premier roman c'est se priver de découvrir une lecture qui regorge de trouvailles et d'astuces réfléchies ou instinctives, comme l'être humain est à son meilleur quand il tourne les choses en dérision, le temps de paraître et de disparaître, de l'eau coulera entre les ponts, autant en profiter pour s'affranchir et dépasser des frontières, d'évacuer le trop-plein, d'être, de vivre.
Je remercie Valérie Palud Auteur pour sa confiance de m'avoir proposé son roman auto-édité, une lecture qui apporte un plaisir coupable, son originalité dans le propos, son personnage principal jamais à court d'idées des plus hilarantes, c'est fun et délirant, c'est léger tout en surfant sur une intrigue maîtrisée de bout en bout.
A ce propos, vous reprendrez bien un petit de rab de terrine à la viande ?
... cela ne tombe jamais dans le cliché, dans le schéma classique d'une écriture qui se serait contentée de jeter des idées pêle-mêle, il y a une cohérence entre toutes les séquences, comme la pente douce et vertigineuse qui pend au nez de Lulu, entre panique à bord et volonté de préserver une apparence somme toute normale, l'auteure a une imagination débridée, sans foi ni loi, politiquement incorrect pour le plus grand plaisir du lecteur et par les temps qui courrent, ce n'est pas rien, dans l'alternance de deux lectures, Déjantée permet d'allier à la fois une lecture rapide dans cette perspective d'un journal intime, de toutes les pensées qui peuvent traverser un personnage au bord de la rupture, des punchlines succèdent des actions insolentes, la violence n'est pas en reste quand elle dégage des saveurs particulières, le goût du sang est métallique, comme l'évanescence, comme les souvenirs d'une époque insouciante, de cette nostalgie l'envie d'en retrouver des parfums et des sonorités, la plume de l'auteur se permet des écarts hilarants pour rendre le récit auto-killographique encore plus original dans la construction, dans les différentes péripéties, il n'en reste pas moins que l'héroïne devient attachante, terriblement humaine.
Le mieux est encore de vous inviter à découvrir des dialogues savoureux, des chapitres qui fusent au pas de charge, un tempo diabolique, des descriptions sans retenue pour mieux flirter avec la folie douce, suffisamment tordue pour assouvir des fantasmes et libérer des pulsions, passer à côté de ce premier roman c'est se priver de découvrir une lecture qui regorge de trouvailles et d'astuces réfléchies ou instinctives, comme l'être humain est à son meilleur quand il tourne les choses en dérision, le temps de paraître et de disparaître, de l'eau coulera entre les ponts, autant en profiter pour s'affranchir et dépasser des frontières, d'évacuer le trop-plein, d'être, de vivre.
Je remercie Valérie Palud Auteur pour sa confiance de m'avoir proposé son roman auto-édité, une lecture qui apporte un plaisir coupable, son originalité dans le propos, son personnage principal jamais à court d'idées des plus hilarantes, c'est fun et délirant, c'est léger tout en surfant sur une intrigue maîtrisée de bout en bout.
A ce propos, vous reprendrez bien un petit de rab de terrine à la viande ?
