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Critique de AnnaDulac


Ecrire des haïkus, c'est beau.
Retracer le destin des victimes d'un accident de voiture, du blessé et du blessant, c'est lourd et nécessaire.
Intituler cette quête « roman » et en même temps dédicacer le livre à une amie « emmurée dans son propre corps », c'est ambitieux et ambigu. Le vrai et l'imaginaire entremêlés. L'écriture comme seul moyen de communiquer.
Parler des victimes collatérales, de la famille, des enfants, c'est réparer un oubli.

Seulement voilà.

Tout cela ensemble est trop, trop, trop. Valse des personnages, collision des points de vue, excès des mots.

On reconnaît là les travers d'un premier roman où tout se doit d'être dit. Le coeur déborde. Le style s'envole sur les ailes du lyrisme, quitte à bousculer la syntaxe.
Le patchwork ne tient pas.

C'est dommage, car souvent l'émotion cueille le lecteur au détour d'une page, notamment celle dédiée au père de quatre-vingts ans dont la mémoire se délite.

Merci à Masse critique pour l'envoi de ce livre
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