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Critique de Franz


« Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné ».
En toile de fond, les maisons brûlent. Ils sont cinq et ils avancent en groupe, armés et goguenards. Dans la nuit incendiée, les brutes sont sûres d'elles. Les valets de Gédéon, le roi banni, acculent les derniers hérauts du royaume d'Azur dont Aristophania qui espère encore que les trois enfants recueillis trouveront enfin la source Aurore mais déjà Calixte, l'un d'eux, est approché par le patelin Gédéon.
Le troisième et avant-dernier tome de la série Aristophania est centré sur la lutte entre l'amour et la haine, le royaume d'Azur et l'Azur noir, entre Aristophania et Gédéon. le passé des principaux personnages est révélé et les relations antagonistes s'expliquent. Bien que les récitatifs soient parfois verbeux, l'histoire avance et les scènes d'action rythment l'ensemble. La force de frappe du scénario est de déplacer l'angle de vue sur les protagonistes et de faire douter le lecteur sur leurs valeurs morales et le bien fondé de leurs motivations. le dessin de Joël Parnotte demeure charnu et nervuré avec un trait précis et de fines hachures. La mise en couleur de Bruno Tatti prend le relais sans heurt de Parnotte dans les précédents volumes et avive les ambiances, jouant sur les contrastes entre clarté et obscurité, calme et violence.
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