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Critique de Marcellina


Je les avale goulûment, trop peut-être mais tant pis, j'aime trop :-p

Mis sur la touche, presque un exil, pas grave, notre commissaire préféré se découvre un fils, un adolescent et pour le coup, il se sent l'âme d'un père et ce temps de repos vient à point pour parfaire cette nouvelle casquette :-p Pas pour longtemps néanmoins, on le redemande bien vite et les résultats de cette enquête multiple seront son sésame pour une bonne entente avec son nouveau chef qui pourtant lui battait froid ! Eh oui, personne ne résiste au charme ni surtout à l'intelligence particulière de notre Nicolas !

Rien à redire ni au style qui m'enchante, ni aux personnages si attachants qui vieillissent en beauté, ni aux sources culinaires qui me font baver tout au long de ma lecture et c'est pourquoi, une petite recette pour terminer, le gigot farci à la royale :
« Imaginez un beau gigot, poursuivit La Borde avec emphase, conservé au frais quelques jours pour le meurtrir et l'attendrir. D'abord, il faut rompre le manche jusqu'à l'intérieur et vider la viande tout en gardant intacte l'enveloppe… Cette chair tirée de l'intérieur, il vous la faut hacher menu avec un peu de lard, de la moelle, du gras fin de rognon de veau, des champignons, des oeufs, du sel, du poivre et des épices. Maniez et remaniez en vous donnant de la peine afin que toutes les parties prennent également le goût et l'assaisonnement des autres. Ensuite, remplissez la peau du tout pour que le gigot reparaisse en sa forme naturelle et liez-le avec de la ficelle de tous côtés, afin de l'entretenir dans sa consistance. Vous le faites roussir bellement, puis vous l'empotez avec un bon bouillon double et un morceau de boeuf maigre, à moitié rôti, qui l'emplira de ses sucs et lui communiquera plus de goût. Rajoutez aussi des oignons piqués de girofle et un bouquet. Une bonne heure après, retournez-le dans le pot jusqu'à cuisson que vous vérifiez du bout des doigts en reconnaissant la mollesse de la chair. La sauce réduite, vous y incorporerez des béatilles et vous inonderez de cette succulence le gigot dûment découpé. » J'ai vraiment envie de tenter l'affaire avec du foie gras comme béatille :-p

Une lecture plaisir que je vais m'empresser de renouveler en plongeant illico dans le tome suivant :-)
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