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3,55

sur 2025 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Panayotis a besoin de tout cracher, tout dire, au risque d'en faire trop. Il a besoin de tout casser, de vomir tout ce qui lui reste en travers de la gorge avec l'espoir – probablement – qu'il en ressortira pur, immaculé, lavé de ses péchés, absous de ses petites perfidies, en paix avec lui même, son père, son homosexualité et libéré de ses épisodes dépressifs.

Et là, il n'a pas fait dans la demi-mesure et a fini par me perdre.

Reste un témoignage touchant et qui semble très sincère sur l'acceptation de son homosexualité et l'ambivalence de la relation avec son père
Lien : https://www.noid.ch/la-proch..
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Assis près du feu, on a ce pote de la bande qu'on apprécie vite fait, avec lequel on a passé des bons moments mais qu'on ne connait pas vraiment. En fin de soirée, il ne reste plus que lui et soudain, il se met à raconter sa vie.
Il y a cette empathie rétroactive qui fait : " je n'avais pas idée qu'il traversait cela..." mais il y a aussi cette impression récurrente qu'il a le droit de la raconter publiquement son histoire parce qu'il vient du monde des média et que sans cet avantage, ce texte bien que touchant et questionnant n'aurait jamais eu droit de cité dans le monde impitoyable de l'édition…
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Alors que son père approche de la fin de vie, Payanotis Pascot décide d'écrire sur sa propre existence et de diffuser au grand jour cette autobiographie, ses relations désastreuses avec son père comme ses déflagrations personnelles qui l'ont mené dans le chaos de la dépression.
Compatissante sur ses longues années de doute, de souffrance et de grande solitude, j'ai plus de difficultés à lire tant de révélations très intimes lancées dans le grand au-delà d'une sphère publique … quel intérêt ?

J'aurais préféré rester sur l'image que m'avait laissée Panayotis Pascot dans l'émission « La Grande Librairie », émission qu'il avait d'ailleurs conclue avec un texte personnel touchant.

Lien : https://mireille.brochotnean..
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Panayotis Pascot est une personnalité publique que je ne connaissais pas, mais dont le roman avait attiré mon attention sur les réseaux sociaux.
Je me suis lancée dans cette lecture audio sans trop savoir à quoi m'attendre, mais malheureusement, ce livre ne m'a pas convaincu.

Premièrement, le langage était excessivement vulgaire, parsemé de mots crus qui m'ont dérangé.
Est-ce vraiment nécessaire pour s'exprimer ?

Ensuite, l'histoire en elle-même ne m'a pas captivée. Je suis désolée, mais je n'ai pas saisi l'objectif de ce livre, si ce n'est peut-être servir de thérapie à l'auteur.

Cependant, même si la majorité du récit ne m'a pas touchée, je dois admettre que la dernière demi-heure m'a quelque peu réconciliée avec l'ensemble du roman.

Cette partie finale était émouvante, dévoilant la détresse et le profond mal-être de l'auteur. Je ne peux rester insensible à de telles émotions.

En outre, les sentiments exprimés envers ses parents, particulièrement envers son père et sa mère, sont touchants. de même, la complicité et le soutien offerts par ses frères.

Un autre aspect positif est la franchise et l'absence de tabou autour de l'homosexualité.

Cependant, malgré tout ça, l'histoire se concentrait principalement sur l'auteur lui-même, mettant de côté presque tout le reste, y compris la relation avec son père, qui semblait être le principal sujet de ce livre.

Il est certain que certains lecteurs apprécieront ce livre, mais pour ma part, il ne m'a rien apporté.
Lien : https://www.instagram.com/cl..
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Logorrhée difficile à ingurgiter comme le "bol de lait" du livre, même s'il y a quelques formules bien trouvées mais sans sens. Victime du battage médiatique, j'ai voulu me laisser tenter mais ça n'a pas fonctionné. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment les critiques arrivent à se prendre de passion pour de tels ouvrages. Ce n'est pas à proprement parler un flop mais de là à le recommander ...
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C'est un " bon " premier livre, mais il sent trop l'odeur d'un " premier livre ". Je le déconseille finalement...

Principale critique :
Le travail d'édition est mauvais, voire inexistant. Il n'a pas été conseillé ou corrigé ? Dommage... Il aurait été facile de le faire, c'est dont un manuscrit brut.
Je l'ai lu car j'avais été très enthousiaste au vu de ses spectacles et des interviews du livre, avec le petit texte d'une qualité remarquable fait pour l'occasion. J'ai vu aussi la hype de la sortie de son livre, je me suis laissé tenter, et finalement ça n'a pas payé pour moi...

Je n'ai pas aimé :
- Un style parlé, qui est en fait une absence de style et non un choix ( typique premier livre ). Ça manque de littérature, pour la structure, pour le rythme, pour le vocabulaire, pour les effets etc.
- Des chapitres très inégaux, ou on ressent pour certain qu'ils sont du remplissage accouché dans la peine. ( les 4 premiers chapitres portent l'énergie et la sincérité du propos, après les 10 autres sont le projet " finir le livre " ).
- Les moments où il parle de sexe. Ces passages sont des verrues, on tombe dans un vulgaire sans raison valable avec un côté midinette vide. Non, il ne fallait pas donner du "gras" au lecteur, ou alors il faut lui donner du gout ! Là c'est bouilli et ça peg...
- Des thèmes très inégaux. le style autobiographique est un piège à débutant là aussi. On a un thème principal qui tient la route et qui est porté : " la mort et sa relation au père, au monde ". Mais les sous thèmes s'effondrent, et bavent sur tout le livre d'une note d'adolescence pas intéressante.
- Une volonté de trop bien faire qui nous sert le minimum, et gâche un maximum. On a énormément de pensée intellectuelle qui ont bon gout, qui sont pensées, qui sont tournées et retournées... Autant c'est ma nourriture, autant il faut les ESPACER POUR LES FAIRE RESPIRER et qu'elles s'incarnent ! Là on a dans certains chapitres un enchainement sans aucune coupure, de tous les fromages de sa cave. Il y a indigestion... c'est un chapelet de caution d'un apprenti écrivain qui a peur.
- Ca manque de personnage, de scène, de lieu. On arrive un peu à imaginer et faire vivre le père, mais les autres pas du tout. le personnage principal non plus, car on sent qu'il change trop vite de mentalité etc. Et souvent il se mélange de maturité et de débilité et de tous ses âges en même temps. C'est un souci d'écriture là aussi. Il n'a pas tenu compte de la construction de son propre personnage et sa continuité et son angle de narrateur, encore un piège du style autobio.
- Un fond intellectuel qui reste quand même très jeune, malgré des fulgurances que j'ai aimées. On est malgré tout dans : le jeune adulte qui se veut adulte, qui critique principalement les adultes etc. Et qui n'arrive pas à considérer ses pairs, expérimente, navigue à vue...

J'ai aimé :
- Une grosse mise en danger quand même... Ça ce salut. C'est en fait rarissime de lire un livre fini, d'un ados qui écrit son premier. Donc j'ai apprécié lire le livre en second degrés, en imaginant l'auteur l'écrire. Et j'ai complété dans ma tête les chapitres et les errements du livre.
- Un côté rafraîchissant d'un premier livre, les défauts sont aussi des qualités d'une certaine manière. J'avais beaucoup de sensation d'inattendu, puisque le livre n'est pas structuré... il n'est pas tenu en laisse et déborde beaucoup. Donc, on se dit " il va encore écrire baiser dans 3 pages avec le mot maman dans la même page ? ".
- C'est un reflet assez vrai des jeunes de son âge. J'ai reconnu l'errance typique de l'absence d'extension et de développement des sens de l'amour et du lien pour eux d'une manière générale. Par exemple les notions de considérations, de souffrance de la solitude, de témoin de vie, de loyauté, de construction etc ne sont pas présents. On reste très attraction répulsion façon appli.
- Un thème principal très intéressant, et qui est quand même traité...C'est bien mieux que des livres bien écrits et bien édités mais qui sont vides de tout dès le début... parce que trop marketing etc.
- Il livre beaucoup d'intime. Certe à nous de le démeler, de le polir etc, mais ça fait pas mal de beaux cailloux sur la table.
- Des fois j'ai ri. Il y en a eu du premier, deuxième et troisième degrés des rires :D

Bref vivement dans 10 Ans s'il devient écrivain. A ce moment-là on se plaindra qu'il est trop prévisible, trop littéraire et marketing. Qu'il livre peu et qu'il invente beaucoup qu'on a déjà lu...

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Pendant 200 pages, l'humoriste se livre. Sur sa relation difficile avec son père. Leur manque de communication. le fossé entre eux. Et sur ses problèmes intimes. Entre filles et garçons, rien ne dure. Rien n'est dur. Jusqu'à la rencontre avec Bonheur. le tout sous lexo.

S'il incarne une génération désenchantée, j'ai vite déchanté. L'autofiction est un exercice difficile. Surtout quand elle est portée par un style mou. Allégorie stylistique pour illustrer son propos ?

Malgré certains passages avec son père bouleversants voire désarmants, les mots penis et mou accolés sont revenus trop souvent pour maintenir mon émotion.

« Pour une fois que l'amour est brisé par autre chose qu'un penis mou qui n'est plus excité par un corps qui n'excite plus, qui ne surprend plus, un penis qui bande mou de ces discussions molles qu'on a même plus envie de s'enfiler, un penis ramolli par une routine dégueulasse qui n'est même plus rassurante. »

Je vous laisse compter …

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Je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre. le style d'écriture qui est en fait semblable au langage parlé est rédhibitoire pour moi. On sent qu'il y a un vrai mal être et un besoin de s'épancher, mais cela n'a pas suffi à me convaincre... Je le regrette car j'ai vu Panayaotis Pascot en spectacle et il m'avait vraiment émue.
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Une confession particulièrement torturée d'un fils à son père au seuil de la mort. Un catalogue de souvenirs évoquant une enfance ponctuée de brimades éducatives à son encontre, de difficultés relationnelles sexuelles, de la découverte de son homosexualité jalonnent une narration échevelée à laquelle on a du mal à adhérer. L'engouement pour cet auteur n'es t'il pas seulement celui du à une notoriété acquise par ailleurs ?
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Je n'ai vraiment pas aimé cet essai, j'ai même été déçu.
Je n'aime pas son style d'écriture et ses rapports avec son père
m'ont ennuyé. Et pourtant, j'avais décidé de lire ce bouquin car étant moi
même homosexuel et en conflit avec mon père, j'espérai que son histoire
me touche personnellement et bien non. Il ne se passe pas grand chose de
percutant à lire et quand je replonge dans mon propre passé, je peux vous
garantir que l'histoire avec mon père, ma vie et mon homosexualité ont beaucoup plus de péripéties, de dureté et de choses à raconter que son exutoire littéraire. Mais bon, quand l'enfant chéri du système décide de sortir son 1er livre, vous pouvez être sur que vous n'y échapperez pas.
Une fois, pas deux.
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