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3,55

sur 2029 notes
Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture de 213 pages sur ma liseuse.
Un sujet qui me touche de près pour ses raisons personnelles. Au bout de 15 pages je me suis dit AIE!!!!! Je vais galerer. Alors je sais je ne vais pas être tendre par rapport à toutes les autres bonnes critiques des lecteurs et lectrices.
Alors si ce livre a pu servir de thérapie à l'auteur tant mieux poir ma part ça été non pas une rentrée littéraire mais plutôt une purge. L'écriture m'a ennuyé entre les JE et les ME j'ai été servi!!!et à la fin tout ça pour ça !!! Alors ne connaissant pas M.Panayotis en tant qu'humoriste j'espère au moins qu'il sait faire rire car en tant qu'écrivain............ c'est à revoir.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Une confession particulièrement torturée d'un fils à son père au seuil de la mort. Un catalogue de souvenirs évoquant une enfance ponctuée de brimades éducatives à son encontre, de difficultés relationnelles sexuelles, de la découverte de son homosexualité jalonnent une narration échevelée à laquelle on a du mal à adhérer. L'engouement pour cet auteur n'es t'il pas seulement celui du à une notoriété acquise par ailleurs ?
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Si les fêtes de fin d'année ont tendance à vous déprimer, évitez peut être le récit autobiographique La prochaine fois que tu mordras la poussière, un best seller avec énormément de buzz autour et des chiffres de vente effarants même si celui ci est aussi drôle.

Le jeune homme se livre sur son douloureux passage à l'âge adulte, son rapport compliqué avec son père, l'acceptation de son homosexualité et sur sa dépression avec une plume acide et ultra lucide.

J'avoue que j'ai parfois été agacée par son nombrilisme et sa façon de traiter les gens mais c'est étrange de lui reprocher sa sincérité.

Roman d'apprentissage et de formation, Panayotis partage avec nous un pan entier de sa découverte de lui-même. de son identité dans tout ce que cela peut signifier.

Son identité d'homme.. L'auteur raconte sa dépression chronique, sa relation au père, la découverte de son homosexualité. On espère qu'avec la mort du père (au sens littéral du terme), l'écriture, le temps, il arrivera à accepter de s'ouvrir plus aux autres et à vivre des moments de joie sans que ce soit trop labyrinthique dans sa tête.

Un récit parfois un peu auto complaisant, mais aussi tendre et mélancolique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les nombreux éloges de lecteurs sur ce livre ont attiré mon attention, de même qu'une interview de l'auteur.

Dans ce livre témoignage, qui prend parfois la forme d'un journal intime, l'auteur se met à nu. Thérapie diront certains avec une forme de mépris. Et alors ? Panayotis Pascot ne serait ni le premier ni le dernier. Parce que parfois (souvent) il fait passer par l'écriture pour se libérer, et que pour certains, le partage fait partie du chemin parce que s'aider c'est aussi parfois aider les autres.

Quand j'entends parler du malaise de la jeunesse en cette année 2024, je me dis qu'ils sont certainement nombreux ceux (et celles) qui se retrouvent dans l'histoire de Panayotis Pascot, dans cette quête de soi-même qu'est le fleuve pas tranquille qui mène vers l'âge adulte, et bienheureux ceux et celles pour qui tout s'est bien passé. Mais sont-ils si nombreux ?

La relation au père est au coeur de ce récit écrit sur trois ans. Un père qui se meurt, un père qui n'a jamais su montrer ses émotions, un père qui a bloqué la capacité de son fils à ressentir et exprimer ce qui passe en lui au point qu'il se sent vide de tout, à côté de tout, incapable de se sentir bien, d'être naturel, d'être tout simplement. C'est alors la dépression, les idées noires, les redressements et les rechutes, malgré les succès médiatiques et professionnels.

L'écriture est sincère, impudique, libre, maladroite, sensible. Il y a de la tendresse vis-à-vis de certaines personnes qui ont rempli la vie de l'auteur, y compris pour ce père avec lequel la relation est si difficile. Il y a aussi de la colère rentrée, de la frustration, du désir et de l'envie. Il y a les maladresses de la jeunesse, le manque d'estime de soi. Il y a les doutes et la douleur dans la découverte de la sexualité, de l'homosexualité, du rapport aux autres. Il y a la dépression, la chute, la répétition, la difficulté à mettre des mots sur ce qui lui arrive. Il y a la lumière et la vie qui l'emporte. Et c'est beau parce cela sonne juste et sincère !

Je ne connaissais pas cet artiste, me souviens vaguement de l'avoir vu dans une émission que j'aimais bien à ses débuts sur Canal. Je découvre sa vie, son parcours douloureux. Et je pense au malaise des jeunes, à celui qui a traversé le passage à l'âge adulte de mon fils. Je ne comprends pas tout, mais dans les mots de l'auteur passe une émotion forte et sincère.

Un premier livre imparfait mais qui sonne si juste, et que j'ai lu en une soirée.
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Un fils qui se dévoile, qui cherche la reconnaissance du père, pas tant sur son homosexualité que sur déjà sa présence. Parce que le fils, de déjà vingt ans passé, se cherche, cherche le regard approbateur du père, mais cherche aussi les révélations d'un père pas transparent. Quand le fils dit tout face à un père qui dit pas grand chose si ce n'est l'ultime parole : je vais mourir. Être certain de ne pas passer à côté. Être certain d'avoir tout donner, tout dit. Puis, en même temps, difficile pour ce fils qui lui-même hésite sur sa sexualité, dans une société patriarcale et hétéro-normé. Toutes ces hésitations, ces choix, ces sentiments pas franchement dévoilés faute de s'engager vraiment. En finir avec tout ça, parce que donner qu'une partie de soi, éviter les sentiments, jamais son entièreté, afin de se préserver, de moins recevoir les retours, les baffes, les râteaux, on finit divisé, meurtri, dépressif, schizo, parano. A donner à moitié, ou rien, c'est pareil : on passe à côté. Il était temps qu'il se mette face à son miroir et vider son sac plein, pour tenter de trouver sa place. Cette jeune et (très) belle plume a des phrases étonnantes, il vient casser quelques codes, et ça fait toujours du bien de sortir du rang.
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De Panayotis PASCOT, je connaissais quelques sketchs et surtout sa participation à LOL, qui rit sort. Alors quand on m'a proposé cette lecture, j'ai sauté sur l'occasion ! Très rapidement, l'image du clown triste m'est apparue... Image qu'il met parfaitement en mots "Parfois, je suis fatigué de prouver que je suis un génie. Et parfois, je suis fatigué tant je me dis que je ne suis qu'une merde qui arrive à bien le cacher"... touchée en plein coeur...
Dans ce récit autobiographique, Panayotis PASCOT nous raconte son père, cet homme taiseux dont il a perdu la clé pour ouvrir la boite aux discussions... et pourtant, cet homme qui semble si fier de son fils... fier en silence...
Il nous raconte son homosexualité. Celle insoupçonnée... celle qu'on découvre et qu'on ose expérimenter fébrilement... celle qu'on dévoile avec parcimonie... celle qu'on expose au grand jour... celle où l'amour n'est qu'un mot... celle où l'amour est un sentiment...
Il raconte aussi sa maladie... celle dont on utilise le nom de façon galvaudée... la dépression... la vraie... celle qui vous met à terre et pourrait même vous mettre sous terre... celle qui prend toute la place... celle qui vous annihile... celle qu'il faut combattre mais dont on sait que chaque combat n'est qu'une bataille... celle dont il faut se sentir victorieux et fier quand on parvient à la réduire à l'état de poussière...
Panayotis PASCOT nous raconte sa vie avec autant de pudeur que de révélations... avec autant d'ombres que de lumière... avec tendresse et sincérité.

Mais ce roman réactive mes questionnements sur cette "littérature de soi" qui a le vent en poupe en ce moment. Se raconter ici semble avoir eu une indéniable valeur cathartique pour l'auteur. Il est probable que les grands fans de l'auteur vont trouver ce récit passionnant mais en tant que lectrice lambda, je n'ai pas été vraiment séduite par cette lecture... j'ai parfois été dérangée par un sentiment de voyeurisme tant certains détails étaient intimes et le style d'écriture parfois trop cru ne m'a pas non plus séduite.
Cependant, il est évident que ce récit amène un nouveau prisme pour connaitre l'artiste. Revoir certains de ses sketchs après cette lecture m'a particulièrement émue.
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Ses pensées suicidaires, la dépression, son rapport à la vie. A la mort. A la famille. Sa sexualité, ses peurs, ses excès. Panayotis Pascot se livre et nous raconte tout. Toutes ces choses que l'on pense en secret, seul.
C'est parfois un peu fouillis. Foutraque. C'est toujours juste, sincère. Souvent triste.

Pour quelqu'un qui se met des barrières et a des difficultés à être touché, "pénétré" par les choses, il effectue une auto-analyse détaillée de ses sentiments, ses émotions. Il intellectualise beaucoup ses pensées. Parfois trop ?

Jeune homme paranoïaque, dépressif, toxique par moment. Attachant, blessé, humain. le fil rouge du récit est sa relation avec son père, douce-amère, pleine d'amour et de non dits. Touchante.

J'ai accroché de la première à la dernière ligne à cette histoire de vie sans filtre, si joliment écrite.
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Le père de l'auteur annonce qu'il va mourir d'ici peu, mais un an après, il est toujours là et relativement bien portant.
OLe père de l'auteur annonce qu'il va mourir d'ici peu, mais un an après, il est toujours là et relativement bien portant.
Occasion de raconter les rapports incomplets qu'ils ont ; les regrets et les doutes.
Voilà le premier point, ça, ça peut encore passer.
Le second sujet, c'est sa sexualité, dont on se fout complètement, mais qu'il nous déballe en long, en large et en travers.
On connaît le comportement de son sexe à tous les âges de sa vie, dans toutes ses rencontres.
C'est d'un ennui !
Le troisième, c'est sa dépression.
Je pense qu'il devrait changer de psy, parce que le sien ne l'a pas assez aidé pour qu'il se soit cru obliger d'imposer ce livre sur sa vie aux lecteurs.
Bref, la déception la plus totale pour un texte sans aucun intérêt sauf peut-être pour lui-même..ccasion de raconter les rapports incomplets qu'ils ont ; les regrets et les doutes.
Voilà le premier point, ça, ça peut encore passer.
Le second sujet, c'est sa sexualité, dont on se fout complètement, mais qu'il nous déballe en long, en large et en travers.
On connaît le comportement de son sexe à tous les âges de sa vie, dans toutes ses rencontres.
C'est d'un ennui !
Le troisième, c'est sa dépression.
Je pense qu'il devrait changer de psy, parce que le sien ne l'a pas assez aidé pour qu'il se soit cru obliger d'imposer ce livre sur sa vie aux lecteurs.
Bref, la déception la plus totale pour un texte sans aucun intérêt sauf peut-être pour lui-même..
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Comme beaucoup, j'ai fait la connaissance de l'auteur lorsqu'il était tout jeune chroniqueur dans Quotidien et j'ai toujours apprécié ce qu'il dégageait. Écouter ce livre a pourtant été une pure curiosité car une amie m'avait montré certains passages et je n'étais pas sûre d'accrocher avec le style. Honnêtement, je pense même que si je l'avais lu plutôt qu'écouter, j'aurais peut-être décroché. Cependant, la voix du narrateur correspond très bien, que ce soit au niveau de l'écriture ou même de l'auteur lui-même. J'y ai même trouvé des ressemblances au niveau de la voix ou bien des intonations. Mission réussie.

Quant au récit en lui-même, c'est une autobiographie donc très autocentré et en même temps, il se détache de temps à autre un sentiment universel qui a fait écho à ma vie. L'auteur décrit une relation père/fils compliquée qui va prendre un autre tournant quand son père tombe malade, il parle aussi de son homosexualité et surtout de tous ces moments où il s'est menti à lui-même.

Les autobiographies ne sont pas forcément ma tasse de thé et pourtant, écouter Panayotis Pascot est divertissant et on finit par s'attacher à ce jeune homme qui nous raconte des histoires bien moins légères que l'écriture peut le faire penser. Il se dégage de lui une certaine tendresse, une douceur et même si son vécu ne ressemble en rien au mien, il y a des moments qui touchent, qui marquent. Parce que des réflexions sur la vie, des coups de mou qui s'éternisent, des questionnements sur l'avenir, on en a tous eu. La peur de perdre nos proches, celle de ne pas être aimé pour ce que l'on est, ça parle à tout le monde. « La prochaine fois que tu mordras la poussière » c'est sa vie à lui et parfois, un peu la nôtre.
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Tentons autre chose avec la rentrée !
Toutes les voix méritent d'être entendues et les thématiques fortes de ce récit autobiographique m'avaient fait imaginer quelque chose qui vous prend aux tripes.
Mais il ne suffit pas de se montrer parfois cru pour ça. le roman m'a paru beaucoup trop calibré et certaines tournures sur la forme, comme l'amour comparé à une danse, mon dieu... est-ce une dissertation de lycéen ?
Le livre va sûrement marcher car l'auteur est connu et qu'en plus la promo joue la carte d'un angle nouveau, soit "Panayotis peut se montrer sérieux", mais en tant qu'objet littéraire, c'est très plat.
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