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Critique de BurjBabil


L'intrigue se situe au Vukland, un archipel imaginaire de l'océan Atlantique entre l'Islande et le Groenland. Ça ressemble un peu à l'Islande ou veut y faire penser : forte culture traditionnelle, croyances un peu animistes (les mystérieuses pierres Kafikadik).
Côté scénario, c'est le grand jeu : des méchants, des gentils, des politiciens avides de réussite, des cadavres, des forces spéciales, des manifestations violentes, des activistes, des fantômes, etc… ça part un peu dans tous les sens.
Tout cela pour aborder sans risque (puisque contrée imaginaire) des thèmes assez actuels : crise politique, crise écologique (No dam : pas de barrage (hydroélectrique ndr)) crise sociale : jeunesse paumée, désabusée,
Le nouveau président élu profite des émeutes violentes pour déclencher une vague d'arrestations parmi ses opposants, essentiellement la minorité Kivik. On est limite théorie du complot . . . bientôt il va mettre en oeuvre des lois d'exception pour lutter contre ce terrorisme du Nord.
Beaucoup trop de personnages hélas, en plus des noms assez spécifiques et non habituels pour nous, ça a été un grand bazar pour moi de m'y retrouver, obligé à des allées et venues continuelles pour suivre l'action qui, elle, se déroule à toute allure.
Côté dessin, le choix n'est pas terrible. Traits grossiers, des tons et des couleurs très froids et sombres quasi noir et blanc qui évoquent le climat de l'île et la violence des faits s'y déroulant. C'est pour faire polar noir, mais je n'y ai pas trouvé mon compte. Même si les personnages sont suffisamment expressifs dans l'ensemble, lorsqu'on arrive à savoir qui est le fils de qui, le voisin de qui, l'employé de qui etc . . .
Une héroïne sort du lot : Joséphine.
A suivre . . .
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