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Critique de clude_stas
Cet imposant volume étudie l'ensemble de la peinture flamande du XVe siècle et, depuis 1999, il est resté longtemps la référence pour beaucoup de chercheurs. Imaginez : vingt-huit historiens d'art et autres spécialistes ont réuni leurs compétences pour nous brosser un portrait détaillé de chacun de ces peintres de Jan van Eyck à Jérôme Bosch, sans oublier Melchior Broederlam, Robert Campin, Hugo van der Goes, Petrus Christus, Rogier van der Weyden, Hans Memling, Gérard David, Colyn de Coter. Mais ne sont nullement négligés tous ces petits maîtres anonymes, tels le Maître de la vue de Sainte-Gudule ou le Maître de la Légende de Sainte Lucie.
Chaque artiste est abordé séparément (biographie, oeuvres et problématique), mais, en introduction, d'importants chapitres abordent d'autres dimensions de cette peinture. Par exemple, la problématique de l'espace « paratactile » des Flamands, construit sur une perspective plus empirique que la perspective strictement géométrique d'Alberti et des Italiens. Mais également la place du peintre et de son atelier dans le monde renaissant, dans le marché de l'art de l'époque aux Pays-Bas méridionaux, les apports techniques, etc. Cela se veut une synthèse accessible au grand public. Mais les chercheurs ont, depuis lors, apportés bien des précisions, des corrections, des dénégations à cette somme d'informations. Ainsi la restauration du Polyptyque de l'Agneau mystique, conservé à Gand, nous réserve-t-elle bien des surprises (de nombreux surpeints). Il faudra en tenir compte dans un futur proche.
La bibliographie reste exemplaire, tant elle faisait le bilan de ce qui avait été publié sur le sujet. A ne pas négliger donc.
Chaque artiste est abordé séparément (biographie, oeuvres et problématique), mais, en introduction, d'importants chapitres abordent d'autres dimensions de cette peinture. Par exemple, la problématique de l'espace « paratactile » des Flamands, construit sur une perspective plus empirique que la perspective strictement géométrique d'Alberti et des Italiens. Mais également la place du peintre et de son atelier dans le monde renaissant, dans le marché de l'art de l'époque aux Pays-Bas méridionaux, les apports techniques, etc. Cela se veut une synthèse accessible au grand public. Mais les chercheurs ont, depuis lors, apportés bien des précisions, des corrections, des dénégations à cette somme d'informations. Ainsi la restauration du Polyptyque de l'Agneau mystique, conservé à Gand, nous réserve-t-elle bien des surprises (de nombreux surpeints). Il faudra en tenir compte dans un futur proche.
La bibliographie reste exemplaire, tant elle faisait le bilan de ce qui avait été publié sur le sujet. A ne pas négliger donc.
