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Critique de oiseaulire
Excellent réquisitoire au sujet de ce qui a rendu possible le silence de l'Eglise et sa complicité à l'égard des crimes de pédophilie.
L'auteur, qui se définit comme catholique de gauche, démontre avec rigueur comment l'institution cléricale et sa hiérarchie se sont constituées en violation de la parole évangélique.
Un prêtre diffuse la parole de Dieu, il n'est pas plus un "père" pour le reste des croyants, que l'église n'est la "mère" des croyants.
En effet, l'Evangile selon Matthieu (23.9.10.11.12) précise :
9 N'appelez personne votre Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste.
10 Ne vous faites pas non plus appeler Directeurs : car vous n'avez qu'un Directeur, le Christ.
11 le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
12 Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
La hiérarchie catholique par le rite de l'ordination des prêtres viole les termes de cet évangile et crée une chaîne d'obéissance féodale et aveugle prête à cacher les crimes et délits commis par un membre quelconque cette chaîne aux yeux de la justice humaine.
De plus par l'utilisation de ces termes fallacieux de"père" et de "mère", la hiérarchie catholique a introduit son obsession du clivage masculin/féminin jusque dans la transcendance.
Or l'apôtre Paul dans l'Epître aux Galates (3.26-28) a dit : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ »
Il s'ensuit que tout homme, toute femme, marié(e) ou non, est susceptible de répandre la parole de Dieu parmi ses semblables ; que cet homme, cette femme, chargée de répandre la parole de Dieu, n'échappe pas pour autant à la justice des hommes.
Il est temps que cette institution féodale et mafieuse s'écroule et réintroduise l'horizontalité parmi les hommes et les femmes et la verticalité par rapport à la seule divinité, débarrassée de ses oripeaux et subterfuges.
L'auteur, qui se définit comme catholique de gauche, démontre avec rigueur comment l'institution cléricale et sa hiérarchie se sont constituées en violation de la parole évangélique.
Un prêtre diffuse la parole de Dieu, il n'est pas plus un "père" pour le reste des croyants, que l'église n'est la "mère" des croyants.
En effet, l'Evangile selon Matthieu (23.9.10.11.12) précise :
9 N'appelez personne votre Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste.
10 Ne vous faites pas non plus appeler Directeurs : car vous n'avez qu'un Directeur, le Christ.
11 le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
12 Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
La hiérarchie catholique par le rite de l'ordination des prêtres viole les termes de cet évangile et crée une chaîne d'obéissance féodale et aveugle prête à cacher les crimes et délits commis par un membre quelconque cette chaîne aux yeux de la justice humaine.
De plus par l'utilisation de ces termes fallacieux de"père" et de "mère", la hiérarchie catholique a introduit son obsession du clivage masculin/féminin jusque dans la transcendance.
Or l'apôtre Paul dans l'Epître aux Galates (3.26-28) a dit : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ »
Il s'ensuit que tout homme, toute femme, marié(e) ou non, est susceptible de répandre la parole de Dieu parmi ses semblables ; que cet homme, cette femme, chargée de répandre la parole de Dieu, n'échappe pas pour autant à la justice des hommes.
Il est temps que cette institution féodale et mafieuse s'écroule et réintroduise l'horizontalité parmi les hommes et les femmes et la verticalité par rapport à la seule divinité, débarrassée de ses oripeaux et subterfuges.
