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Critique de moertzombreur
Un récit essentiel sur la quête d'identité
Le roman graphique de Pedrosa parle d'une quête identitaire – mélange de souvenirs d'enfance, d'interrogations sur l'immigration du grand-père et de la recherche du bonheur -, il est divisé en trois partie : "Selon Simon", le fils ; "Selon Jean", le père et "Selon Abel", le grand-père qui est né au Portugal. Simon passe par différents stades au cours de l'histoire, paumé et en manque d'inspiration au début, il devient plus serein quand il a enfin l'occasion de renouer des liens avec son père, et en plein bonheur quand il retrouve sa famille au Portugal. Pedrosa a un trait très expressif, il utilise un crayonné simple, l'encrage est minimaliste, avec plus ou moins de détails. S'ajoute à cela un travail vraiment somptueux sur la couleur (avec l'aide de Ruby pour la deuxième partie), les variations de sa palette servent à transmettre les émotions – le style évoque l'aquarelle-, couleurs chaudes ou froides, certaines planches sont parfois monochromes. Les contrastes entre l'ombre et la lumière sont magnifiques, à l'image de la nostalgie qui traverse le personnage tout au long du récit.
Le roman graphique de Pedrosa parle d'une quête identitaire – mélange de souvenirs d'enfance, d'interrogations sur l'immigration du grand-père et de la recherche du bonheur -, il est divisé en trois partie : "Selon Simon", le fils ; "Selon Jean", le père et "Selon Abel", le grand-père qui est né au Portugal. Simon passe par différents stades au cours de l'histoire, paumé et en manque d'inspiration au début, il devient plus serein quand il a enfin l'occasion de renouer des liens avec son père, et en plein bonheur quand il retrouve sa famille au Portugal. Pedrosa a un trait très expressif, il utilise un crayonné simple, l'encrage est minimaliste, avec plus ou moins de détails. S'ajoute à cela un travail vraiment somptueux sur la couleur (avec l'aide de Ruby pour la deuxième partie), les variations de sa palette servent à transmettre les émotions – le style évoque l'aquarelle-, couleurs chaudes ou froides, certaines planches sont parfois monochromes. Les contrastes entre l'ombre et la lumière sont magnifiques, à l'image de la nostalgie qui traverse le personnage tout au long du récit.
