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Critique de gill
Passées quelques premières pages, Edouard Peisson, sans aucun ménagement, jette son lecteur au fond de la baleinière n°2.
Il va y rejoindre "Les rescapés du Nevada".
Le "Nevada", paquebot réquisitionné, chargé de munitions, se rendait à Archangel, en mer Blanche lorsque deux coups de canon l'ont blessé et qu'une torpille est venue l'achever.
Le second lieutenant du bord, Philippe Hamm, a survécu à cet enfer de feu, de débris et d'eau.
Interrompant une lecture dans sa cabine, trente ou quarante minutes ont suffi pour le jeter au fond d'une baleinière où presque aussitôt, par réflexe, il a saisi un aviron ...
Ce récit est étouffant, moite et réaliste.
Edouard Peisson y fait passer l'angoisse et la peur.
Le lecteur s'y surprend à frissonner.
Pourtant les deux derniers tiers du livre traînent un peu en longueur, s'étirent et l'épilogue est teinté d'une petite déception.
Mais Edouard Peisson n'a pas son pareil pour pénétrer l'esprit de ses personnages.
Et son lecteur vit ces heures tragiques au fil des plus secrètes et intimes réactions du capitaine au long cours Philippe Hamm, un homme dont le physique robuste cache mal la faiblesse de caractère.
Avant la première déflagration, une lumière s'est allumée, puis éteinte, à la passerelle.
Un changement d'allure y a été précipitamment ordonné.
Le commandant Talan a décidé de répondre au bâtiment croisé qui se prétendait anglais ...
Un mystère a précédé l'agonie du "Nevada" !
Mais, celui-ci, trop peu exploité par l'auteur, ne parvient pas à capter assez longtemps, l'intérêt du lecteur.
Il n'en reste pas moins que "Les rescapés du Nevada" est un puissant et pathétique récit de naufrage.
Et, surprise d'un petit plaisir ajouté, mon exemplaire est signé par l'auteur, et dédicacé pour Denis Thibert en lui souhaitant d'aimer cette aventure de mer ...
Il va y rejoindre "Les rescapés du Nevada".
Le "Nevada", paquebot réquisitionné, chargé de munitions, se rendait à Archangel, en mer Blanche lorsque deux coups de canon l'ont blessé et qu'une torpille est venue l'achever.
Le second lieutenant du bord, Philippe Hamm, a survécu à cet enfer de feu, de débris et d'eau.
Interrompant une lecture dans sa cabine, trente ou quarante minutes ont suffi pour le jeter au fond d'une baleinière où presque aussitôt, par réflexe, il a saisi un aviron ...
Ce récit est étouffant, moite et réaliste.
Edouard Peisson y fait passer l'angoisse et la peur.
Le lecteur s'y surprend à frissonner.
Pourtant les deux derniers tiers du livre traînent un peu en longueur, s'étirent et l'épilogue est teinté d'une petite déception.
Mais Edouard Peisson n'a pas son pareil pour pénétrer l'esprit de ses personnages.
Et son lecteur vit ces heures tragiques au fil des plus secrètes et intimes réactions du capitaine au long cours Philippe Hamm, un homme dont le physique robuste cache mal la faiblesse de caractère.
Avant la première déflagration, une lumière s'est allumée, puis éteinte, à la passerelle.
Un changement d'allure y a été précipitamment ordonné.
Le commandant Talan a décidé de répondre au bâtiment croisé qui se prétendait anglais ...
Un mystère a précédé l'agonie du "Nevada" !
Mais, celui-ci, trop peu exploité par l'auteur, ne parvient pas à capter assez longtemps, l'intérêt du lecteur.
Il n'en reste pas moins que "Les rescapés du Nevada" est un puissant et pathétique récit de naufrage.
Et, surprise d'un petit plaisir ajouté, mon exemplaire est signé par l'auteur, et dédicacé pour Denis Thibert en lui souhaitant d'aimer cette aventure de mer ...
