Guillaume est trop tout : trop amoureux, trop extravagant, trop libéré, trop vivant. À la manière d'un monologue intérieur,
Guillaume Perilhou nous plonge dans la tête d'un garçon “étrange”, aimant porter les jupes de sa mère et embrasser d'autres garçons.
Un garçon qui ne plait pas, surtout aux services sociaux, parce qu'il se fait appeler Raffaella lorsqu'il porte des talons et qu'il disparaît pendant des jours pour vivre ses idylles de jeune amoureux.
Ce sont ces petites choses qui le mèneront à l'hôpital, là où il doit abandonner toutes ses particularités pour espérer sortir de l'asile.
Ce roman prouve que la médecine ne peut rien, face à la rage de vivre d'un garçon, certes différent, mais pas moins humain.
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