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Critique de SciencesInfuses
A l'instar de l'image utilisée en première de couverture, l'auteur montre les imbroglios du système de santé français. En reprenant les différentes structures du système de santé, en mettant en avant les zones de tension entre les sciences médicales et la manière dont le système de santé est géré et financé, l'auteur pointe les dysfonctionnements structurels et leurs impacts tant sur le quotidien qu'à plus longue échéance.
Pour gagner en clarté, l'auteur aborde 5 paradoxes sous forme de chapitres. Dans « l'ennemi interne », l'auteur montre qu'à force de pointer du doigt le moindre élément perturbateur et/ou pathogène, les médecins comme les patients du reste ont oublié la perspective évolutionnaire. En remontant aux débuts des statistiques médicales, l'auteur montre ensuite que l'individu s'est vu progressivement nié par un dispositif de randomisation des données. Rejoignant en cela Laurent Degos, l'auteur montre les limites du traitement médicamenteux statistiquement adapté à une population. le troisième paradoxe/chapitre traite lui d'un phénomène tout à fait particulier. La prise en compte des facteurs de risques dans la définition des « maladies » par les instances de santé et peut-être surtout de la sécurité sociale, des mutuelles et des assurances est telle que le risque finit par être confondu avec la maladie. C'est en cela que la société française serait engluée dans un constat factice d'une maladie continuelle.
La multiplication des injonctions tant des organismes de santé que des médecins ou des pharmaciens tend soit à multiplier inutilement le nombre de médicaments pris par le patient soit à associer des substances devenant par leurs combinaisons relativement néfastes. Les fortes pressions des différents lobbies provoquent ainsi selon lui une véritable « contreproductivité » du système de santé.
Enfin dans le paradoxe de la « délocalisation », l'auteur revient sur le fait que certes les recherches médicales sont capitales à l'amélioration continuelle de la prise en charge des épisodes pathogènes mais, pour ce faire, elles doivent être mises en pratique dans l'objectif d'apporter une plus longue période de vie en meilleure santé.
Ainsi dans un langage très agréable, l'auteur propose des moyens pour restaurer la confiance entre la population et l'univers médical plus qu'une entreprise de de critiques négatives stériles.
Pour gagner en clarté, l'auteur aborde 5 paradoxes sous forme de chapitres. Dans « l'ennemi interne », l'auteur montre qu'à force de pointer du doigt le moindre élément perturbateur et/ou pathogène, les médecins comme les patients du reste ont oublié la perspective évolutionnaire. En remontant aux débuts des statistiques médicales, l'auteur montre ensuite que l'individu s'est vu progressivement nié par un dispositif de randomisation des données. Rejoignant en cela Laurent Degos, l'auteur montre les limites du traitement médicamenteux statistiquement adapté à une population. le troisième paradoxe/chapitre traite lui d'un phénomène tout à fait particulier. La prise en compte des facteurs de risques dans la définition des « maladies » par les instances de santé et peut-être surtout de la sécurité sociale, des mutuelles et des assurances est telle que le risque finit par être confondu avec la maladie. C'est en cela que la société française serait engluée dans un constat factice d'une maladie continuelle.
La multiplication des injonctions tant des organismes de santé que des médecins ou des pharmaciens tend soit à multiplier inutilement le nombre de médicaments pris par le patient soit à associer des substances devenant par leurs combinaisons relativement néfastes. Les fortes pressions des différents lobbies provoquent ainsi selon lui une véritable « contreproductivité » du système de santé.
Enfin dans le paradoxe de la « délocalisation », l'auteur revient sur le fait que certes les recherches médicales sont capitales à l'amélioration continuelle de la prise en charge des épisodes pathogènes mais, pour ce faire, elles doivent être mises en pratique dans l'objectif d'apporter une plus longue période de vie en meilleure santé.
Ainsi dans un langage très agréable, l'auteur propose des moyens pour restaurer la confiance entre la population et l'univers médical plus qu'une entreprise de de critiques négatives stériles.
