La narratrice, jeune femme bosniaque plutôt effacée, est sommée par sa mère de se rendre à l'enterrement de sa tante, morte subitement. A contrecoeur, elle se rend à cet enterrement aux nombreuses péripéties.
Dans ces obsèque rocambolesques, tout le monde en prend pour son grade. D'abord la famille, soucieuse de préserver les apparences, malgré de nombreuses dissentions. Puis les institutions, que cela soit la police ou les hôpitaux, qui souffrent autant de corruption que de manque de moyens. C'est un portrait au vitriole d'une société bosniaque qui se relève tant bien que mal. Je m'attendais à une satyre des relations familiales en Bosnie, j'ai découvert un roman déjanté dans lequel je me suis parfois perdu.
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