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Critique de Fontenella
"Bats ta femme tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait". En reprenant cet adage nous tenons à rappeler la continuité dans l'histoire des violences conjugales. Même si celles-ci ont toujours existé, dans la société française actuelle s'ajoute le fait que le nombre de compagnes, qui remettent en cause l'autorité de l'homme sur elle-même, est grandissant. Ceci amène d'ailleurs certains individus à regretter de ne pas vivre en Afrique ou en Iran où « on peut les taper comme on veut » (page 227).
Dans l'hexagone, une femme meurt tous les deux jours, victime des coups qui lui ont été portés par celui avec qui elle vit. Pour mettre fin aux situations de violences conjugales, l'accompagnement des victimes est certes essentiel mais l'écoute de ceux qui commettent ces délits est tout aussi capital et bien plus négligé. C'est ce dernier objectif que s'est donnée l'auteure à travers un travail en groupe de parole thérapeutique auprès d'hommes qui sont soumis par la justice à l'obligation ou l'injonction de soins. L'ouvrage débute par un avant-propos sur les conditions dans lesquelles s'expriment les personnes de ces groupes. Les sept chapitres se nomment respectivement : Qu'est-ce-que parler veut dire ?, Où pouvoir parler ?, de quoi parler ?, de qui parler ?, Comment parler de moi ? , Que dire de cette aventure en paroles ?, S'il fallait conclure.
Si la violence physique est inexcusable, à écouter certains on comprend que certaines actions des compagnes relèvent d'un non-respect de l'autre. Certes ces situations ne sont pas légion mais on en rend compte en particulier dans les pages 220. le faisceau de raisons qui sont à l'origine de comportements violents des femmes vis-à-vis de leur femme, est bien balayée. Une des hypothèses est que ces individus souffrent d'un désamour d'eux-mêmes.
Dans l'hexagone, une femme meurt tous les deux jours, victime des coups qui lui ont été portés par celui avec qui elle vit. Pour mettre fin aux situations de violences conjugales, l'accompagnement des victimes est certes essentiel mais l'écoute de ceux qui commettent ces délits est tout aussi capital et bien plus négligé. C'est ce dernier objectif que s'est donnée l'auteure à travers un travail en groupe de parole thérapeutique auprès d'hommes qui sont soumis par la justice à l'obligation ou l'injonction de soins. L'ouvrage débute par un avant-propos sur les conditions dans lesquelles s'expriment les personnes de ces groupes. Les sept chapitres se nomment respectivement : Qu'est-ce-que parler veut dire ?, Où pouvoir parler ?, de quoi parler ?, de qui parler ?, Comment parler de moi ? , Que dire de cette aventure en paroles ?, S'il fallait conclure.
Si la violence physique est inexcusable, à écouter certains on comprend que certaines actions des compagnes relèvent d'un non-respect de l'autre. Certes ces situations ne sont pas légion mais on en rend compte en particulier dans les pages 220. le faisceau de raisons qui sont à l'origine de comportements violents des femmes vis-à-vis de leur femme, est bien balayée. Une des hypothèses est que ces individus souffrent d'un désamour d'eux-mêmes.
