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Critique de Pris


Dans cette septième aventure, le grande Histoire n'apparaît qu'en filigrane pour expliquer l'absence du sheriff de Shrewsbury. Dans cet opus Cadfael s'attache à sauver un humble parmi les humbles, un simple jongleur itinérant contraint de réclamer le droit d'asile pour sauver sa tête, réclamée à cors et à cris par les bons bourgeois de la ville.
Nous entrons aussi dans l'intimité d'un de ces bourgeois de la ville, l'orfèvre Walter Aurifaber, agressé et volé pendant les noces de son fils: sa vieille mère, avare comme lui, essaie d'acheter son salut grâce à des dons à l'abbaye et sa longévité grâce aux remèdes de notre bon herboriste, sa fille qui tient les rênes de la maisonnée depuis la mort de sa mère et sa belle-fille, épousée pour sa dot, qui va devoir ruser pour s'imposer dans sa nouvelle demeure et ramener son mari à sa place, c'est-à-dire dans son lit.
Enfin Cadfael va devoir sauver le jongleur pour qu'il puisse lui aussi trouver son bonheur.
Un bon programme, n'est-ce pas?
"la peste soit de l'avarice et des avaricieux"... mais ici la tragédie couve derrière la comédie.
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