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Critique de CDIW


Texte original sur le harcèlement traité ici sous forme bien plus fantastique que réaliste avec une bonne dose de psychologie et de coaching personnel. Je trouve cela original par rapport à d'autres lectures sur ce thème.

J'ai le projet de travailler l'estime de soi en 6e l'an prochain et j'ai envie d'en faire une lecture orale à mes 6e l'an prochain, au moins de quelques extraits.

Le motif du harcèlement m'a paru bien léger au début : « Lou la louseuse ». Un joli prénom, contemporain porté par de nombreuses élèves devenu sobriquet… Cela m'a un peu dérangée, notamment pour toutes les Lou que je connais ! Je trouvais cette forme de « harcèlement » (annoncée par la 4e de couverture) très enfantine et l'état de Lou disproportionné. Un peu plus tard, elle se fait frapper puis les réseaux sociaux sont évoqués mais la réalité n'est pas l'essentiel du récit, le lecteur dispose de très (trop ?) peu d'informations sur le quotidien de Lou dans la vraie vie : elle se réfugie dans « son monde » par l'intermédiaire d'un livre magique et prend petit à petit le contrôle de son histoire ; elle apprend à faire taire la colère, ne plus subir, identifier ses monstres…

Dommage toutefois que la solution ne soit pas dans le dialogue mais dans le changement d'établissement. Pourquoi cette fuite ? Pas toujours possible au demeurant. D'autant que Magda semble cacher des failles aussi… que j'aurais aimé connaître. Difficile le dénouement d'une histoire de harcèlement sans tomber dans le monde des bisounours… Est-ce vraiment le sujet principal du livre ? Car, une fois l'affaire réglée (par les adultes finalement), le malaise demeure pour Lou : elle doit sortir de sa coquille ; c'est l'affirmation de soi et le refoulement de la colère et de la rancoeur qu'il faut surtout retenir.

Les chapitres sont courts et l'annonce régulière d'une dégradation de la situation tient en haleine. de jeunes collégiens peuvent se retrouver en Lou… Sauf peut-être page 88 lorsqu'elle se met à parler de mysticisme… Voir citation.

Magnifique couverture qui évoque l'univers onirique de Lou en nous montrant le haut du visage d'un visage féminin aux yeux fermés et un paysage animal et végétal qui semble en être issu.

Merci à Babelio et aux éditions Pourpenser de m'avoir fait découvrir ce livre et je pense que je vais me laisser tenter par d'autres titres de cette maison d'édition qui semble bien porter son nom et parler beaucoup d'estime de soi.
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