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Critique de paulmaugendre


Un Sioux, c'est un Sioux !
Et Wandu, sorcier, homme-médecin, revendique son appartenance ethnique, refusant même ses soins à un Blanc venu le consulter.

Car Wandu, dans sa jeunesse, a eu à se plaindre de l'agissement de ces envahisseurs qui ne respectaient rien, pas même les autochtones.

Pourtant, à l'origine c'était un pacifiste qui aurait aimé tissé des liens avec ces Blancs, mais ce qu'ils ont fait à Enola, il ne l'a pas digéré. Il l'avait retrouvée violée et battue à mort et il avait fallu toute l'influence d'Amarok, le vieil homme, le sorcier de la tribu, pour différer sa vengeance et ne frapper les auteurs de ce viol et de cet assassinat qu'à bon escient.

Une bouteille de whisky laissée auprès du corps d'Enola, des traces de pas, et il avait remonté jusqu'aux agresseurs.


Délaissant son style humoristique, avec lequel il se complait dans ses romans dédiés aux aventures de Requiem, Stanislas Petrosky nous conte une histoire sobre qui ne se prêtait pas aux jeux de mots et délires verbaux.

C'est le côté humaniste qui ressort de cette histoire dans laquelle les barbares ne sont pas ceux qui sont ainsi affublés de cette qualification la plupart du temps. Ce ne sont pas les Sioux, mais bien les hommes Blancs qui se conduisent en prédateurs.

Une histoire intemporelle, qui a cours dans toutes les parties du monde depuis que celui-ci existe, et souvent sous couvert d'apporter la civilisation, ce sont les envahisseurs qui se comportent en bêtes sauvages.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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