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Critique de JeanneLaska


Je connaissais SEP pour sa série sur les Chicago Stars, une équipe de football américain fictive. Dans cette série-ci, qui commence donc par Fancy Pants et continue avec Lady Be Good, on entre dans le monde du golf pro. Oui, je sais ; moi non plus, je ne m'intéresse pas du tout au golf et je ne trouve pas cela particulièrement sexy. le bon côté de Lady Be Good, c'est qu'en dehors de références répétées au jeu (long irons, putts, long game, késako ?), le lecteur n'y est que très peu confronté. Et pour cause : Kenny Traveler, notre héros, playboy millionnaire, vient d'être suspendu. Et pas moins que par Dallie Beaudine, son mentor, l'homme qui l'a fait, littéralement.

Prié par Francesca de s'occuper d'une amie anglaise, Lady Emma Wells-Finch (mais elle n'utilise pas son titre), Kenny sait qu'il doit se tenir à carreau. Ça commence mal lorsqu'il découvre qu'Emma, célibataire endurcie et directrice de St. Gertrude's, une école pour filles, a l'habitude de tout décider et de tout commander. D'autant qu'elle ignore la véritable identité de Kenny, croyant n'avoir affaire qu'à un chauffeur/guide dégoté par Francie… Kenny en profite pour s'amuser un peu : il joue aux idiots et se fait passer par un “escort“, euh, un prostitué.

J'ai vraiment adoré le début de Lady Be Good. Kenny est un mufle, mais c'est hilarant ! Il y a en effet toujours ce moment dans une romance où le héros doit finalement montrer son étoffe de héros, moment qui a un aspect ambivalent : d'une part, ouf ! c'est quelqu'un de bien, l'héroïne a raison de tomber amoureuse de lui, etc. Mais de l'autre, tous les héros finissent par se ressembler un peu dans leur perfection commune (toutes proportions gardées). Un début de romance vraiment bien fait a un piquant inégalable. Ce qui n'enlève pas l'intérêt du reste, qui se situe simplement à un autre plan.

Et je ne dis pas non plus que Kenny perd sa personnalité. Presque tout au long du livre, il reste ce Texan paresseux qui n'aime pas se prendre la tête ni laisser à quiconque le droit de lui dire quoi faire de sa vie. À trente pages de la fin, je commençais même à penser : « Bon… il n'a toujours pas compris qu'il l'aimait, ce type est vraiment long à la détente, or il ne lui reste plus beaucoup de temps ! » (Dans un format roman, vous comprenez, on n'aime pas les fins trop abruptes.) Et Emma est cette Britannique qui aime les fleurs, à la fois coincée et complètement folle, anxieuse et très capable.

Heureusement, tout est bien qui finit bien, pas trop abruptement. Il y a même une intrigue secondaire entre la soeur trop belle de Kenny et un geek, c'est mignon. Je crois aussi que j'ai un faible pour les cadres texans. Regardez The Three Burials of Melquiades Estrada pour comprendre de quoi je veux parler…
Lien : http://romanceville.wordpres..
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