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Critique de Crossroads


Rififi chez les truands .

Le gros Serge a deux problèmes :
- Il s'est fait doubler lors d'un casse et peut désormais s'asseoir sur sa part .
- Sa fille Angel s'est fait kidnapper par deux énormes blaireaux et ne lui sera rendue que contre un énorme tas de pognon...qu'il n'a pas . On dirait que ça se complique méchamment .

Le seul point noir de cette BD, dixit biactol , c'est le gros manque d'originalité du scénario . Un caïd devant jouer des pognes pour récupérer la prunelle de ses yeux , ça casse pas trois pattes à un renard . Mais passé ce léger désagrément , au final , le plaisir est bel et bien au rendez-vous c'est dire la qualité et du graphisme et des dialogues aux p'tits oignons .
Serge est le type même du gars mutique qui ne parle que lorsqu'il a un truc à dire et mieux vaut l'écouter . Déterminé comme jamais , rien ni personne ne saurait se mettre entre un père et sa fille ! Et certainement pas Jacky et Momo , les deux tristes glands en mal d'argent facile que Serge rêverait d'alpaguer histoire de les éparpiller façon puzzle .
Jacky , tête d'abruti hydrocéphale de ce duo de bras cassés , fait dans le rêve tendance monomaniaque . Lorsqu'il sera blindé , il s'achètera soit une Ferrari , soit une grosse bagnole qui fait vroum vroum arborant un cheval qui se cabre sur le capot . Si vous ne savez pas quoi lui offrir...J'tire d'abord , j'questionne ensuite , telle pourrait être sa devise .
Momo est le suiveur passif . Pas le choix de toute façon s'il tient à sa misérable peau .

Voilà , c'est désormais une course contre la montre pour Angel et au fric pour son paternel . Aucun temps mort , le scénario déroule implacablement tel un bulldozer et ne laisse jamais le lecteur respirer . de revirements en désillusions , une trame convenue qui vous maintient cependant en apnée du début à la fin de par son rythme effréné et son ultime et sanguinolent épilogue , polar oblige .

Cavales : cul sec !
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