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Critique de fuji


Cher Détective,
Pour ce sixième opus je ne peux pas faire une chronique classique, qui ferait dire aux grincheux de service, que je te sers la soupe.
Non, par la présente, je vais t'expliquer pourquoi tu dois continuer à mordre la vie à belles dents.
Tes amis sont éclectiques de Momo faux SDF en passant par René cady-man pour arriver au commissaire Saint Antoine, sont la preuve que tu es à l'aise partout.
Tu es comme le caméléon tu changes de couleur selon le milieu.
Tes nanas, pas moins de quatre, prouvent que tu as la santé et que tu n'es pas sectaire. Là aussi tu sais t'adapter à toutes les situations. Et si l'occasion se présente tu n'es pas contre un supplément de galipettes.
Malgré ces amours et amitiés multiples tu joues ton rôle de père et de fils aussi, avec tout de même, là aussi, beaucoup de fantaisie.
Ton périmètre la banlieue sud de Paris, ses bistrots, la seine et tous ces banlieusards pur jus.
Tes enquêtes tu les mènes avec le hasard pour GPS.
Ton carburant est un mélange d'imagination débridée et de calembours et selon ton humeur le pourcentage de l'un prend le pas sur l'autre et vice versa.
Tu interpelles beaucoup ton lecteur, tu as raison, car avec Aloïs Alzheimer qui rode, celui-ci le temps d'un livre a une vie rigolote et très pimentée, le sourire jusqu'aux oreilles.
Ce sixième opus montre combien tu maîtrise ton art, tu as trouvé ta vitesse de croisière.
Tout fait sens.
Impossible de te reprocher d'avoir eu pour maître un certain FD ou un LM, tu ne plagies rien, tu inventes.
Oui je crois que tu en déranges certains parce qu'il est visible que tu t'amuses et le populaire n'est pas de mise à croire comme l'aurait dit Coluche qu'ils sortent tous « de la cuisine de Jupiter ».
Les autres, dont je fais partie, heureusement plus nombreux, attendent le petit dernier, surs qu'ils sont d'y trouver une banlieue moins noire que dans les journaux télévisés (sans jeu de mots sur la couleur).
Ta gouaille, ta gentillesse, ta fantaisie sont celles que tu empruntes au très discret et modeste Claude Picq.
Alors au nom des lecteurs addicts de ta came, continue à nous dealer ta belle humeur.
Claque la bise à tes compères en mon nom, et reste toi-même.
Une lecture que je recommande, antimorosité en ces temps de grisaille.

©Chantal Lafon-Litteratum Amor 21 mai 2017.

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