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Critique de florencem


Ces enfants n'ont décidément aucun instinct de survie ! Je m'en étonne à chaque fois, et j'avoue ne plus avoir douze ans depuis un petit moment maintenant, mais j'espère que nos têtes blondes ne réfléchissent pas comme Adam, Sally, Cindy et Tic-Tac ! Ça serait assez catastrophique. Bon après, j'en ai conscience, sans cela, il n'y aurait pas d'histoire, mais quand même…

Voici donc la huitième aventure de nos héros, Les sortilèges de la forêt. Titre qui n'a rien à voir d'ailleurs avec l'histoire… et dont le titre anglais était le royaume de Pan qui lui convient parfaitement. A croire que certaines maisons d'édition ne lisent pas les romans qu'elles publient… Mais bon passons… Nos quatre amis se retrouvent donc à devoir aider le dieu Pan à reconquérir son royaume qu'il a perdu suite à jeu… Oui, pas très reluisant tout cela, mais la dérision fait partie de l'univers de Spooksville, donc on ne s'étonne plus de rien maintenant. Entre un ancien monarque pas très réfléchi, un sorcier sans scrupule, des efles meurtriers et des gnomes chapardeurs, nos héros ont de quoi faire. Sans compter leurs disputes et leurs dons à se fourrer dans les pires situations.

Mais ce qui est plaisant dans ce huitième tome, c'est que nos quatre adolescents pour une fois décident d'aider une créature surnaturelle, et qu'ils ne subissent pas en premier lieu une attaque qui les conduira à sauver le monde. Un changement plutôt sympathique qui donne à l'intrigue quelque chose de plus « classique » tout en gardant l'esprit Spooksville. Avec son côté fantaisie, l'histoire explore de nouvelles créatures magiques également. Un autre point fort de la saga, c'est qu'il n'y a pas de barrières à proprement parlé concernant un type particulier de genre. Christopher Pike s'amuse et ça se ressent.

Le seul point négatif qui perdure pour moi, ce sont les caractères des personnages. Sally s'énerve pour un rien et devient même vulgaire, en criant de surcroit. Cindy a toujours son rôle de demoiselle en détresse qui lui donne parfois des airs de gourgandines (oui, j'essaye de rester polie), Tic-Tac est condescendant et malpoli. Cela fait beaucoup. Je sais que les romans datent un peu maintenant, et oui leurs caractères collent avec la ville où ils vivent, mais je trouve que cela fait beaucoup. A se demander quelle vision à Christopher Pike des enfants. Heureusement, Adam sauve très souvent la mise de ses amis à tous les niveaux.

Une histoire toujours plaisante à suivre, même si clairement, on retrouve le même schéma qu'habituellement. J'apprécie par contre le fait qu'à chaque fois une morale se glisse dans l'intrigue. Ici, le vice du jeu mais aussi le fait de faire confiance aveuglément sans réfléchir. Si les enfants ont des défauts et qu'ils n'apprennent pas de leurs erreurs, ils mettent au moins en avant certaines choses qui font réfléchir.

Une relecture qui a perdu de son charme, je l'avoue, mais je ne suis pas la cible visée. Je poursuis cependant car à l'époque je n'avais pas été jusqu'au bout et je suis curieuse de voir comment les personnages vont évoluer et surtout comment la sorcière va prendre le pas sur la saga en elle-même.
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