AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lalahat


Liseron Meunier, 30 ans, héroïne du roman, soigne sa déprime sur une plage de Pénestin, dans le Morbihan. Elle n'est pas remise d'un drame qui s'y est produit il y a 3 ans. Ses vacances se terminent en ce jeudi 29 août 2019. Elle va devoir rentrer à Tours. A marée basse, elle marche dans la baie. Vent frais, étendue de sable ponctuée de parcs à moules, on y ferait bien un saut aussi, même si l'atmosphère est déjà celle de l'arrière saison. L'endroit est désert, enfin presque, puisqu'elle découvre un cadavre.

L'écriture d'Isabelle Piquelin est simple, mais efficace. Elle use du temps présent, de beaucoup de répétitions qui rendent compte de la confusion et du trouble de son personnage. L'atmosphère de la plage de Kerandré est plutôt bien rendue. Pour avoir fréquenté l'endroit pendant des années, j'ai reconnu dès les premières lignes le paysage de la baie à marée basse avec au loin ses parcs à moules. J'ai partagé l'impression d'immensité qui s'en dégageait, et le plaisir de la marche pieds nus dans le sable mouillé.

On pressent que La Mort s'Invite à Kerandré est un polar féminin qui va mêler l'histoire intime de l'héroïne à l'intrigue policière et donner dans la psychologie. le lieu de Kerandré va jouer un rôle fondamental dans le récit, probablement, pas seulement parce qu'il est la scène du crime.

L'auteur entretient un mystère autour de son personnage et du drame qu'elle a vécu. le premier meurtre est vite élucidé, en revanche, mais il y aura des rebondissements.

La narration alterne entre les monologues intérieurs de Liseron et ceux de le Floch. Isabelle Piquelin publie un bon premier roman, chargé d'affect. Dommage que la fin soit si attendue.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}