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Critique de belette2911


♫ Sous les sunlights des tropiques ♪ L'complot se raconte en Antarctique (ique) ♫ On a toute la nuit pour s'évader (er) ♪ En attendant, viens piloter ♪ (*)

Jess Long n'a jamais pris de vacances, ou alors, si peu… Son patron l'oblige donc à prendre ses congés et à changer d'air. Cela tombe bien, Dorothy Mac Guire voudrait participer à une course autour du monde, en avion, et elle vient d'inviter Jess à venir avec elle. Allez hop, un mois de congé !

Comme tout le monde le sait, les enquêteurs ne peuvent pas partir en vacances sans qu'il leur arrive des emmerdes, comme un meurtre, une disparition, en enlèvement…

Hercule Poirot ne peut même pas aller s'offrir des pralines sans qu'une affaire étrange ne lui tombe dessus, alors, c'est pareil pour l'inspecteur du F.B.I, Jess Long. À peine ont-ils décollé que déjà un truc louche se pointe à l'horizon.

La plus grande question que je me poserai toujours, avec Jess, c'est sur son rapport avec les femmes.

La pilote d'avion, Dorothy Mac Guire, apparaît dans plusieurs affaires, on sent clairement qu'elle aimerait tirer sur le manche à balai de Jess, l'emmener faire des loopings entre ses draps, bref, on la sent intéressée, ses pensées montrant clairement qu'elle aimerait qu'il se laisse séduire par elle. Mais que dalle !

Mais revenons à nos avions… Une fois de plus, Jess Long est enlevé et on emporte la pauvre Dorothy avec lui, dans un sous-marin, plus précisément, un U-Boot. Des Allemands nostalgiques qui veulent retrouver leur grandeur passée et reprendre place parmi les nations, mais pas avec des fleurs, bien entendu.

J'ai trouvé toute cette histoire un peu rocambolesque : on raconte tout à Jess et à Dorothy, on embauche la fille comme pilote de jet, on lui laisse le champ libre lorsqu'elle souhaite faire des loopings et leur évasion de l'île semble trop simple, trop facile, comme si ceux qui s'y trouvaient n'étaient pas des vrais méchants, mais des gentils rêveurs, dans le fond (hormis leur gardien).

Bof, pas conquise.

L'enquête suivante n'en sera pas vraiment une, mais ce n'est qu'une fois arrivé au bout de la courte histoire que l'on s'en rend compte. Elle est plus une anecdote sur l'absence, sur la douleur humaine et sur les troubles de l'esprit, qu'autre chose.

La dernière était plus prometteuse : des jeunes filles sont retrouvées étranglées devant leur porte d'entrée, sans que l'on comprenne le mobile.

Après quelques réflexions (et fumage de pipe), l'inspecteur Slim Sullivan comprend une chose et, de fil en aiguille, ils vont trouver le coupable.

Malheureusement, le mobile semble un peu bancal et le coupable, qui avoue en larmes son mobile, se fait tout de suite pardonner par le frère d'une des victimes, le révérend Mackenzie.

Heu, je veux bien qu'il faut pardonner à son prochain et bla-bla-bla, mais là, c'est vachement poussé. À croire que le coupable s'est contenté de piétiner son massif de fleurs.

Les deux dernières planches sont dans le registre de l'humour.

Cet album ne me laissera pas un souvenir impérissable. Il est à ranger dans la catégorie des "moins bons albums de Jess Long". Bah, on ne peut pas être bon à tous les coups...

(*) Gilbert Montagné - Sous les sunlights des tropiques

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