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Critique de Blaidd_darllen_llyfrau


La juxta permet de savourer les nuances du texte. le texte "original" permet de mesurer l'évolution du français: tel mot a clairement des origines latines, tel autre a disparu du français moderne mais se rencontre encore en anglais ... La langue parlée par Guillaume le Conquérant faisait partie des langues d'oil, tout comme la langue utilisée par Christine de Pizan ainsi que le français dont nous avons hérité.

Une chose qui n'a pas changé après tant de siècle est la propension de certains à considérer que l'honneur d'une dame dépend de l'absence de paroles médisantes à son égard plutôt que de sa capacité à assumer ses choix "la tête haute".
La traduction en français moderne est utile pour ces mots qui ont disparu de la langue moderne. On peut alors lire le livre sans avoir en permanence une collection de dictionnaires à portée de main.

Un grief cependant: certains mots traduits vers un équivalent moderne existent encore dans la langue d'aujourd'hui. Leur usage n'est pas forcément extrêmement répendu mais ils restent néanmoins aisément compréhensible et la plupart des lecteurs se tournant vers Christine de Pizan auront déjà une certaine habitude d'un français plus ancien. La partie "difficile" est de s'habituer au fait que l'orthographe n'a pas encore été figée par les académiciens. Il faut alors faire un effort pour "entendre" les sons et se souvenir des chemins suivis par les mots dans leur évolution du latin vers le français contemporain.
A la ballade 28, une occasion a été manquée. La traduction "je suis vôtre, vous m'avez justement conquise" est fort réducteur quand on considère que "or suis vostre, par droit m'avez acquise" n'est pas difficile à lire/comprendre pour un lecteur du 21e siècle...
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