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Critique de PegLutine
Peut-être qu'une sorte de vertige a saisi les auteures cet été si elles ont suivi l'actualité des feux de forêt... Comme si ce qu'elles avaient écrit était prémonitoire. Pourvu que le reste du livre reste de la fiction parce que sinon on se prépare à des lendemains violents, c'est le moins qu'on puisse dire. D'ailleurs, et sans vouloir faire ma collapsologue!, la base de ces romans correspond en tous points à notre monde actuel et cela devrait sans doute nous mettre la puce à l'oreille: réchauffement et dérèglements climatiques, économie de certains pays fragile et répartition des richesses injuste, guerres et conflits liés aux énergies... Ça fait froid dans le dos car il suffit d'une seule de ces menaces pour que l'équilibre du monde le fasse sombrer dans le chaos.
Je vais vous laisser profiter de votre mojito en terrasse et faire une critique dans le sens du poil pour ne pas vous inquiéter si vous préférez...
Commençons par enlever de suite l'étiquette "littérature jeunesse" étant donné que les héros et héroïnes de cette histoire ont entre 3 et 78 ans: soudé·es ou isolé·es, dégourdi·es ou paniqué·es, toutes ces personnes vont traverser à un rythme effréné des épreuves liées à ce monde qui s'écroule. Tout devient violent et compliqué, les attitudes des gens sont conditionnés à leur peur, et il s'agit de ne jamais perdre espoir face à des conditions de (sur)vie tellement défavorables. Les personnages sont sans cesse en mouvement et nous, lecteur ou lectrice, les suivons sans reprendre notre souffle. C'est diablement efficace, stressant et addictif et on espère juste une fin où chacun·e pourra se poser sans avoir à gérer les multiples dangers qu'ils ont dû affronter tout le long du chemin.
Au passage, ce roman très fort en émotions nous permet de nous interroger sur l'essentiel: face à une crise de grande ampleur, face à un changement de vie contraint et radical, que souhaitons-nous vraiment? Quelles sont les personnes qui nous sont indispensables? Comment savoir si on est capable de lutter, de se débrouiller, de rebondir? Peut-on vraiment garder les valeurs qui nous guidaient et les appliquer malgré les tourbillons de folie et la détresse des gens autour de nous?...
Exil, courage, choix, solidarité, aventure, peur, danger, combat, êtes-vous prêt·es à vivre tout cela?
Je vais vous laisser profiter de votre mojito en terrasse et faire une critique dans le sens du poil pour ne pas vous inquiéter si vous préférez...
Commençons par enlever de suite l'étiquette "littérature jeunesse" étant donné que les héros et héroïnes de cette histoire ont entre 3 et 78 ans: soudé·es ou isolé·es, dégourdi·es ou paniqué·es, toutes ces personnes vont traverser à un rythme effréné des épreuves liées à ce monde qui s'écroule. Tout devient violent et compliqué, les attitudes des gens sont conditionnés à leur peur, et il s'agit de ne jamais perdre espoir face à des conditions de (sur)vie tellement défavorables. Les personnages sont sans cesse en mouvement et nous, lecteur ou lectrice, les suivons sans reprendre notre souffle. C'est diablement efficace, stressant et addictif et on espère juste une fin où chacun·e pourra se poser sans avoir à gérer les multiples dangers qu'ils ont dû affronter tout le long du chemin.
Au passage, ce roman très fort en émotions nous permet de nous interroger sur l'essentiel: face à une crise de grande ampleur, face à un changement de vie contraint et radical, que souhaitons-nous vraiment? Quelles sont les personnes qui nous sont indispensables? Comment savoir si on est capable de lutter, de se débrouiller, de rebondir? Peut-on vraiment garder les valeurs qui nous guidaient et les appliquer malgré les tourbillons de folie et la détresse des gens autour de nous?...
Exil, courage, choix, solidarité, aventure, peur, danger, combat, êtes-vous prêt·es à vivre tout cela?
