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Critique de Levant


Levant
30 décembre 2014
Quand les yeux ont du mal à s'attacher aux lignes, que l'esprit diverge du fil de l'intrigue, c'est que le roman perd en captation de l'intérêt. Ce deuxième tome de la saga Francesca est en effet en perte de vitesse par rapport à son premier tome. Il tire en longueur et s'essouffle. Tout entier dédié à la poursuite de l'assassin de son père, l'abbé Morozzi, par Francesca, cette quête prend des allures fantasmagoriques. Ce personnage insaisissable est un passe-murailles dont les apparitions-disparitions prennent une tournure surnaturelle.
Ce tome est en outre entaché d'anachronismes qui le déclassent en qualité de recherche documentaire. Francesca n'aurait pas pu mesurer les distances en kilomètres comme elle le fait. Les unités métriques n'entreront en vigueur que beaucoup plus tard, après la révolution française. Les évocations de son lieu de vie : salon, appartement, immeuble, confèrent un tournure trop moderne à ce vocabulaire résidentiel. Cela ne colle pas avec le15ème siècle italien.
Les artifices de la mort simulée de Francesca, de la machine infernale à déclenchement retardé par l'abbé Morozzi, peinent à trouver leur crédibilité, même romanesque.
Je lirai quand même le troisième tome pour connaître la construction du dénouement, avec le souhait qu'il rehausse l'intérêt perdu à mi parcours dans cette saga autour de l'histoire des Borgia.
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