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Critique de ScarlettA


Prix littérature étrangère 2021? Vraiment?

Je ne comprends pas ce prix. C'est pourtant le label affiché sur le livre "Prix Babelio" qui m'a poussé à le prendre.

J'ai abandonné la lecture. Cela m'arrive très rarement, mais vraiment, je ne pouvais pas. L'impression de perdre mon temps.

Je liste quelques "perles" qui m'ont interpellée, voir franchement agacée:

"Même les bonbons, tenus responsables de l'obésité croissante des enfants. Etait-ce vraiment la faute des sucreries? Seuls les gamins étaient fautifs. Ou leurs mères."
(Ce n'est jamais la faute des pères, bien évidemment).

Julian, parlant de Monica: "quand elle écoutait quelqu'un, elle inclinait la tête sur le côté, comme le faisait autrefois le vieux Jack Russell de Julian".
(ça fait toujours plaisir d'être comparée à un chien ! Quelle belle description)

Un personnage évoquant son célibat:
"Je ne m'en sors pas très bien tout seul. J'ai besoin de quelqu'un qui m'aide à garder le cap. Et qui me prépare à dîner, bien sur! "
(Bien sur !)

Hazard, parlant de Monica (oui, encore elle):
"Monica est vraiment jolie : mince, les traits fins, le nez en trompette et de longs cheveux épais... "
(Quand arrêtera-t-on de définir la minceur en premier quand on décrit une jolie femme ??)

Alice, jeune maman, qui s'occupe toute seule de son bébé, quand son mari n'en fout pas une, et qui se préoccupe de rester fidèle à l'image de femme fatale afin que son mari la désire toujours, 4 mois après l'accouchement:
"Elle prendrait une douche et se changerait à leur retour, afin d'être de nouveau présentable quand Max rentrerait du bureau. Les apparences comptaient beaucoup pour lui"
(quelle est cette représentation de la jeune maman? Où est le partage des taches, quel est cette image de l'amour du couple après la grossesse? Cette idée que les femmes doivent rester présentables et sexy après leur accouchement?)

Monica, qui propose à Riley pour la première fois de rester avec elle le soir venu:
"je dois encore farcir la dinde et éplucher les choux de Bruxelles, mais je te promets de ne pas te mettre à contribution!"
(Ben oui, il manquerait plus que ça, s'il daigne rester avec toi, il ne faut surtout pas lui demander quelque chose!)

Le reste dégouline de bons sentiments. D'amitiés soudaines auxquelles on peine à croire 3 secondes.
"Depuis quand le fait d'être joyeux et direct est-il un défaut de caractère?", dit Riley?
"Quel gentil garçon! , pensa Alice, attendrie.
Inversez les rôles: si une fille dit ce genre de phrase, écririez vous "quelle gentille fille ! ".

Je trouve que les clichés, les stéréotypes de genres sont présents tout le long du livre. Cela est clairement un gros défaut pour moi.

J'ai essayé de tenir bon. Mais j'ai complètement décroché lors du voyage à Paris. Trop c'est trop. Ce voyage n'est pas crédible.
Je ne supportais plus Julian. Je ne supportais plus Hazard, qui ne connait personne et 5 min après part à Paris avec sa nouvelle bande d'amis comme si de rien.
Alice pareil, qui part à Paris avec son bébé de 4 mois comme on emporterait un parapluie.

L'histoire entre Riley et Monica...

Bref, rien ne va pour moi dans ce livre. Je ne comprends pas l"engouement.

L'auteur raconte avoir tenu un blog pour partager le fait qu'elle a été alcoolique, et a raconté comment elle a arrêté etc. Je veux bien croire que ceci devait être très interessant, vraiment. Suivre une vraie personne dans son cheminement pour arrêter l'alcool et sortir de l'alcoolisme, ok. Mais utiliser ce succès pour sortir un livre, ça ne fonctionne pas toujours, et pour moi, ici, ça ne fonctionne pas.

Je suis désolée pour cet avis très négatif, je suis bien incapable d'écrire un roman pour ma part. Encore une fois, j'ai beaucoup de mal à comprendre comment ce livre a pu recevoir le prix Babelio. Je ferai plus attention aux prix dorénavant!













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