>
Critique de AdelineRogeaux
Boudidjou. Plus de 1800 pages à lire, me suis-je dit la première fois en voyant la page concernant le livre sur Amazon. Non mais vous avez vu le monstre de lecture ??? Ben figurez-vous qu'en fait, on les sent pas passer du tout.
Impossible de résumer comme je le fais de coutume lors de mes chroniques, il y a trop à dire. Vraiment trop, mais en même temps... peut-être que glisser que trois terriens vont se retrouver à guerroyer dans l'espace pourrait être suffisant ? Ou alors dire que l'âme de ces trois terriens n'est finalement pas si terrienne que ça ? Ou encore que l'espace, les planètes, galaxies et autres couloirs ne sont pas aussi pacifiques qu'on pourrait le croire ? Que le corps et l'âme de ces jeunes personnes recèlent de véritables savoirs latents ? Qu'il y a des histoires d'amour ? de haine ? Des complots ? Des supers technologies ? Des supers pouvoirs ?
J'vais arrêter là...
J'ai d'abord été transportée par le ton général, ce "journal" à plusieurs voix, plusieurs vies. Par le fait aussi que tout semble tellement normal en lisant les lignes, que plusieurs fois, la nuit au cours de ma lecture, j'étais tentée d'aller à la fenêtre et d'observer les Etoiles, là-haut. (Lisez pour comprendre l'emploi de la majuscule)
Aliandra, c'est une épopée magistrale, un voyage d'une vie que l'auteur a mis 20 ans à mettre en place, Etoile par Etoile, galaxie par galaxie, et ça mon pote, on le ressent tout le long du livre. Aliandra n'a rien à envier à Star Wars et autres, vraiment. En plus de l'action, des bastons, des armes et machineries futuristes dans des mondes qui ressemblent presque aux nôtres, nous avons là une histoire d'amour.
Tout commence d'ailleurs par une histoire d'amour. Et tout tourne, finalement, autour d'elle, d'elles même. La maladie, la dépression, le deuil, la mort, la vie, le racisme, la conscience... tant et tant de domaines explorés, exploités et traités avec un regard neutre et intelligent.
Des mondes politiques qui pourraient faire penser à notre monde... de l'écologie aussi, et oui, même là-haut !
Il y a aussi, dans ce drame d'amour et de paix, de l'humour savamment dosé, qui permet de souffler entre deux actions dures et noires. J'ai adoré le trio de Larmes, tous avec leur personnalité propre qui tantôt font tout foirer, tantôt réussissent. Et la mission première qui les amène sur Lhima, première planète explorée, n'est finalement pas aussi simple qu'on aurait pu le penser de base.
L'aspect de l'après, de la fin, de la mort m'a remuée. La conception de l'adieu là-bas est poétique, m'a fait verser plus d'une larme à chaque fois... La vie aussi, dans une certaine mesure. Ilario, tmtc poto.
N'étant pas adepte de la SF de base, je me suis facilement laissée transportée dans les batailles et les plans foireux, dans les complots sur complots et autres twists de dingues. Un immense bravo pour tous ces retournements de situation que ne maîtriserait pas tout le monde, c'est certain ! Un talent, un bon point donc pour cette oeuvre.
Je ne sais que dire d'autre, tant l'oeuvre est complète et cohérente de bout en bout. Tout est extra documenté, décrit avec perfection, les mondes et leurs fonctionnement sont comme tirés de livres d'histoire propres à chaque monde ayant réellement existés, tellement c'est bien fait. Chaque livre nous emmène avec une personne différente, bien que Alex et Wrangelle soient les personnages les plus "parlants", nous emmène aussi dans un endroit ou une époque même différente.
Le livre du Train des Rêves m'a particulièrement remuée, vous comprendrez pourquoi je pense, mais c'est là que l'idée de l'après nous fait réfléchir, mine de rien. Très poétique, même si parfois hein...
Une fin qui en est une. Dans tous les cas, nous avons là une oeuvre achevée et superbe, y a pas photo. le seul bémol que j'ai trouvé est justement cette petite longueur parfois, dans un même chapitre... mais sans ça, pas d'immersion après tout, n'est-ce pas ?
Impossible de résumer comme je le fais de coutume lors de mes chroniques, il y a trop à dire. Vraiment trop, mais en même temps... peut-être que glisser que trois terriens vont se retrouver à guerroyer dans l'espace pourrait être suffisant ? Ou alors dire que l'âme de ces trois terriens n'est finalement pas si terrienne que ça ? Ou encore que l'espace, les planètes, galaxies et autres couloirs ne sont pas aussi pacifiques qu'on pourrait le croire ? Que le corps et l'âme de ces jeunes personnes recèlent de véritables savoirs latents ? Qu'il y a des histoires d'amour ? de haine ? Des complots ? Des supers technologies ? Des supers pouvoirs ?
J'vais arrêter là...
J'ai d'abord été transportée par le ton général, ce "journal" à plusieurs voix, plusieurs vies. Par le fait aussi que tout semble tellement normal en lisant les lignes, que plusieurs fois, la nuit au cours de ma lecture, j'étais tentée d'aller à la fenêtre et d'observer les Etoiles, là-haut. (Lisez pour comprendre l'emploi de la majuscule)
Aliandra, c'est une épopée magistrale, un voyage d'une vie que l'auteur a mis 20 ans à mettre en place, Etoile par Etoile, galaxie par galaxie, et ça mon pote, on le ressent tout le long du livre. Aliandra n'a rien à envier à Star Wars et autres, vraiment. En plus de l'action, des bastons, des armes et machineries futuristes dans des mondes qui ressemblent presque aux nôtres, nous avons là une histoire d'amour.
Tout commence d'ailleurs par une histoire d'amour. Et tout tourne, finalement, autour d'elle, d'elles même. La maladie, la dépression, le deuil, la mort, la vie, le racisme, la conscience... tant et tant de domaines explorés, exploités et traités avec un regard neutre et intelligent.
Des mondes politiques qui pourraient faire penser à notre monde... de l'écologie aussi, et oui, même là-haut !
Il y a aussi, dans ce drame d'amour et de paix, de l'humour savamment dosé, qui permet de souffler entre deux actions dures et noires. J'ai adoré le trio de Larmes, tous avec leur personnalité propre qui tantôt font tout foirer, tantôt réussissent. Et la mission première qui les amène sur Lhima, première planète explorée, n'est finalement pas aussi simple qu'on aurait pu le penser de base.
L'aspect de l'après, de la fin, de la mort m'a remuée. La conception de l'adieu là-bas est poétique, m'a fait verser plus d'une larme à chaque fois... La vie aussi, dans une certaine mesure. Ilario, tmtc poto.
N'étant pas adepte de la SF de base, je me suis facilement laissée transportée dans les batailles et les plans foireux, dans les complots sur complots et autres twists de dingues. Un immense bravo pour tous ces retournements de situation que ne maîtriserait pas tout le monde, c'est certain ! Un talent, un bon point donc pour cette oeuvre.
Je ne sais que dire d'autre, tant l'oeuvre est complète et cohérente de bout en bout. Tout est extra documenté, décrit avec perfection, les mondes et leurs fonctionnement sont comme tirés de livres d'histoire propres à chaque monde ayant réellement existés, tellement c'est bien fait. Chaque livre nous emmène avec une personne différente, bien que Alex et Wrangelle soient les personnages les plus "parlants", nous emmène aussi dans un endroit ou une époque même différente.
Le livre du Train des Rêves m'a particulièrement remuée, vous comprendrez pourquoi je pense, mais c'est là que l'idée de l'après nous fait réfléchir, mine de rien. Très poétique, même si parfois hein...
Une fin qui en est une. Dans tous les cas, nous avons là une oeuvre achevée et superbe, y a pas photo. le seul bémol que j'ai trouvé est justement cette petite longueur parfois, dans un même chapitre... mais sans ça, pas d'immersion après tout, n'est-ce pas ?
Acheter ce livre sur
