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Critique de ATOS
"Un éditeur se livre", vite embarquons !
Une nouvelle aventure offerte par les Editions Invenit.
Nous voilà donc plongés à la fin du 19eme siècle, en Flandre.Pays de luttes, de symboles, de profondeur.Une terre faite Homme.Posons notre parapluie et assistons avec Jean Bernard Pouy au combat de coqs de Rémy Cooghe.Ca sent la volaille, et la laine mouillée.,ça gueule, ça se bouscule.Il fallait bien les mots gouailleurs de Pouy pour nous montrer du bout de sa plume ( de coq? ) cette incroyable assemblée, cette étonnante curée.Réalisme total ? Pile ou.... face ?Réalisme donc de la scène, de ce qu'elle contient, de ce qu'elle pourrait laisser supposer.Pouy n'affirme pas, il s'interroge et c'est là l'intérêt de cette lecture.Chercher les indices, les signes, les traces, le sens des regards, de la signification des drapés, de cette lumière et de cette chaleureuse pénombre de Cogghe .Combat de parlementaires ? Image flash d'une société mouvante et rugissante? Découvre t on Hugo ? , peut on y apercevoir Zola? Sommes nous au Théâtre ? Quels repères doit on saisir?Tout est possible. C'est peut être en cela que ce combat de coq attire l'oeil.Tout est possible puisque tout est là.Richesse, passion, colère, doute, tension, drame, grandeur et petitesse, révolte et résignation.Tout un monde sur une toile.Merci à Jean Bernard Pouy pour cet excellent moment de lecture.Et merci à la Flandre, sans qui ce tableau, avouons le n'aurait pas eu le même sens.
Astrid SHRIQUI GARAIN
Une nouvelle aventure offerte par les Editions Invenit.
Nous voilà donc plongés à la fin du 19eme siècle, en Flandre.Pays de luttes, de symboles, de profondeur.Une terre faite Homme.Posons notre parapluie et assistons avec Jean Bernard Pouy au combat de coqs de Rémy Cooghe.Ca sent la volaille, et la laine mouillée.,ça gueule, ça se bouscule.Il fallait bien les mots gouailleurs de Pouy pour nous montrer du bout de sa plume ( de coq? ) cette incroyable assemblée, cette étonnante curée.Réalisme total ? Pile ou.... face ?Réalisme donc de la scène, de ce qu'elle contient, de ce qu'elle pourrait laisser supposer.Pouy n'affirme pas, il s'interroge et c'est là l'intérêt de cette lecture.Chercher les indices, les signes, les traces, le sens des regards, de la signification des drapés, de cette lumière et de cette chaleureuse pénombre de Cogghe .Combat de parlementaires ? Image flash d'une société mouvante et rugissante? Découvre t on Hugo ? , peut on y apercevoir Zola? Sommes nous au Théâtre ? Quels repères doit on saisir?Tout est possible. C'est peut être en cela que ce combat de coq attire l'oeil.Tout est possible puisque tout est là.Richesse, passion, colère, doute, tension, drame, grandeur et petitesse, révolte et résignation.Tout un monde sur une toile.Merci à Jean Bernard Pouy pour cet excellent moment de lecture.Et merci à la Flandre, sans qui ce tableau, avouons le n'aurait pas eu le même sens.
Astrid SHRIQUI GARAIN
