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Critique de Sachenka


J'avais commencé il y a de nombreuses années la série semi-autobiographique La ronde de la musique du temps, je m'étais rendu jusqu'au troisième tome, mais je ne m'étais pas lancé dans le quatrième immédiatement puis ça m'est complètement sorti de la tête. Grave erreur : c'est toujours difficile replonger dans une oeuvre de grande envergure après une longue pause, on oublie l'intrigue, plus de la moitié des personnages. N'empêche, je ne suis pas à un défi près. Je m'y suis lancé à nouveau, enfin, dans cette oeuvre monumentale d'Anthony Powell! J'ai mis quelque temps à me situer à nouveau – narrateur Nick Jenkins, l'Angleterre, les années 30…
Il faut dire qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Nick retrouve ses anciens amis du collège d'Eton, puis plusieurs membres de la bourgeoisie et de la haute société britannique. L'on va chez l'un et chez l'autre, on discute de divers sujets de l'actualité, des potins, du succès d'un auteur, des désirs de se lancer dans le cinéma d'une autre, d'un mariage, etc. C'est un flot continu d'échanges. Tellement, que ça donne parfois le tournis. Au début, j'ai éprouvé un peu de difficulté à retenir toutes ces informations puis, à un moment, j'ai lâché prise. de toutes façons, très peu des sujets abordés semblaient réellement importants et, les rares à l'être, le paraissaient immédiatement et étaient brièvement rappelé avant d'être discutés à nouveau (soit par une pensée du narrateur, soit par un ragot d'une tierce personne). Je me suis donc laissé porter par le flot de pensées et de paroles.

Ce quatrième tome, Chez Lady Molly, n'est absolument pas à lire indépendamment des autres tomes de la série. On risquerait de s'y ennuyer royalement. Il faut l'entreprendre comme partie intégrante d'un tout dans lequel il trouve son sens. J'écris cette critique alors que j'ai terminé le sixième tome et il m'en reste autant. Je suppose que ceux-là donneront la clé à quelques unes des énigmes qui semblent émerger. Dans tous les cas, on peut déjà faire des liens, remarquer l'évolution des personnages, etc. Surtout, on peut se faire une idée d'une société à une époque précise, révolue. Un peu comme une photographie.
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