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Critique de Sachenka


Des livres au mètre est le dixième volet de la série La danse de la vie humaine. Une sorte d'entre deux. En effet, je crois que c'est le tome dans lequel il se passe le moins. La guerre est finie, chacun tente de retrouver une vie normale. C'est aussi le cas du narrateur Nick Jenkins. Il décide de revenir à son amour premier, la littérature, donc il retourne à Oxford pour écrire un livre sur un auteur du XVIIe siècle. Mais c'est un travail plus long qu'il ne l'avait cru et, entretemps, il collabore à la parution du premier numéro d'une revue. Surtout, comme c'est le cas également dans les autres tomes, Nick socialise avec tout le gratin londonien. Avec ses nombreuses connaissances, qu'il rencontre à gauche et à droite, chez les uns et chez les autres, dans différents cafés, restaurants, pub, etc. Il question de la mort d'untel, du mariage d'un autre. Widmerpool, un ancien camarade de classe arriviste et embêtant, revient souvent dans les échanges. Cette fois-ci, c'est en grande partie à cause de son épouse, Pamela, qui entretient une liaison avec un écrivain désargenté avant de le plaquer sans ménagement. le pauvre homme ne s'en remet pas. La quatrième de couverture laisse l'impression que cet épisode constitue un élément important de l'intrigue de ce neuvième tome mais ce n'est pas du tout le cas. Que des potins et des considérations philosophiques. Pour tout dire, je me suis beaucoup ennuyé pendant la lecture de Des livres au mètre. D'emblée, quand on se lance dans cette série et, surtout quand on y persévère, il ne faut pas s'attendre à un page-turner. le rythme est lent, les personnages sont nombreux et les échanges mondains, parfois superficiel… difficile dans pareil cas de garder l'intérêt. D'autant plus que la majorité de ces personnages de même que les individus réels qui les ont inspirés me sont inconnus. À l'occasion, ce genre de livres me convient. D'ailleurs, les derniers tomes, avec un mélange de guerre et de souvenirs d'enfances, avaient réussi à émousser mon intérêt, à relever la barre. Pas cette fois-ci.
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