AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Michigan32


Le début de ce roman m'a décontenancée dans le sens où l'on plonge directement dans la vie estudiantine de Nicholas Jenkins. Nous connaissons à peine son nom. Il nous est indiqué que la trame se déroule en 1921 et nous supposons que l'histoire se déroule, Jenkins étant bien né, d'abord à Eton puis à Oxford. La première centaine de pages est consacré principalement à ses deux amis, Stringham et Templer. Ceux-ci sont très différents l'un par rapport à l'autre mais également par rapport au narrateur, Jenkins. Ils sont tous deux issus de grandes familles bourgeoises que Jenkins a l'occasion de découvrir lors de séjours chez eux. Puis Jenkins part en France, en Touraine, pour perfectionner son français au sein d'une pension. Et c'est à ce moment là que l'histoire a véritablement démarré pour moi. Il y rencontre d'autres pensionnaires hauts en couleurs et retrouve même l'un de ses anciens camarades du lycée. Les personnages sont décrits avec humour, c'est plein de charme et l'on sourit souvent. Stringham et Templer prennent chacun des chemins séparés alors que Jenkins poursuit ses études universitaires sans avoir d'idée très précise sur son avenir. Il participe à la vie universitaire et en apprend ainsi un peu plus sur la vie.

Ce livre est avant tout un roman d'apprentissage, un roman sur l'amitié, sur les premiers émois, qui nous dresse un portrait de la jeunesse dorée britannique du début du XXième siècle. Anthony Powell a un vrai talent d'écriture et je ne doute pas qu'il se déploie pleinement dans les onze autres volumes.
Lien : https://riennesopposealalect..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}