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Critique de MaggyM
Je fais l'hypothèse que ce roman est parti d'une belle intention de la part de l'autrice : consacrer un roman à une famille moderne, atypique certes, préoccupée par l'avenir et la Planète. Sujet et personnages bien dans l'air du temps qui devraient rassembler le plus grand nombre autour d'un récit sans violence.
Là où j'ai trouvé que le bât blessait c'est que même une fois ma lecture terminée, je peine à déterminer le lectorat auquel il s'adresse principalement. En effet, il m'a semblé qu'au fil des pages la cible changeait constamment. Par exemple, le nom de famille des personnages principaux « Chaudoreille » ou le nom du médecin, le docteur Soignon, font immédiatement penser à une lecture destinée à la jeunesse. Ça peut donc paraître logique de retrouver parmi les nombreuses notes en bas de page l'une d'elle rappelant que Rimbaud est un célèbre poète. Oui mais voilà, dans le même temps, ces mêmes notes expliquent qu'une expression utilisée est une « expression djeune » (sic) ou certains passages du texte s'appuient sur des jeux de mots grivois convenant peu au lectorat plus jeune.
L'autre point faible du roman est qu'il m'a semblé assez vite que plusieurs transitions étaient restées dans le clavier. Ce qui donne un récit assez décousu la plupart du temps m'obligeant plusieurs fois à tourner les pages à l'envers pensant que j'avais loupé quelque chose pour me rendre compte qu'il n'en était rien.
Cependant, l'histoire est mignonne et pourrait bien capter tout de même l'attention de la jeunesse. En effet, les sujets principaux abordés tels que l'écologie et ses dérivés (circuit-court, anti-gaspi, économie circulaire,…) ainsi que les rapports entre générations sont dans l'air du temps et très bien abordés dans ce roman. le personnage principal est atteint de la maladie des os de verre, mais ce pan là de l'intrigue n'est pas vraiment exploité. La plume de l'autrice est fluide, travaillée et agréable à lire. Petit bonus à la fin où le lecteur attentif trouvera trois recettes lui permettant de fabriquer lui-même quelques produits d'entretien.
Là où j'ai trouvé que le bât blessait c'est que même une fois ma lecture terminée, je peine à déterminer le lectorat auquel il s'adresse principalement. En effet, il m'a semblé qu'au fil des pages la cible changeait constamment. Par exemple, le nom de famille des personnages principaux « Chaudoreille » ou le nom du médecin, le docteur Soignon, font immédiatement penser à une lecture destinée à la jeunesse. Ça peut donc paraître logique de retrouver parmi les nombreuses notes en bas de page l'une d'elle rappelant que Rimbaud est un célèbre poète. Oui mais voilà, dans le même temps, ces mêmes notes expliquent qu'une expression utilisée est une « expression djeune » (sic) ou certains passages du texte s'appuient sur des jeux de mots grivois convenant peu au lectorat plus jeune.
L'autre point faible du roman est qu'il m'a semblé assez vite que plusieurs transitions étaient restées dans le clavier. Ce qui donne un récit assez décousu la plupart du temps m'obligeant plusieurs fois à tourner les pages à l'envers pensant que j'avais loupé quelque chose pour me rendre compte qu'il n'en était rien.
Cependant, l'histoire est mignonne et pourrait bien capter tout de même l'attention de la jeunesse. En effet, les sujets principaux abordés tels que l'écologie et ses dérivés (circuit-court, anti-gaspi, économie circulaire,…) ainsi que les rapports entre générations sont dans l'air du temps et très bien abordés dans ce roman. le personnage principal est atteint de la maladie des os de verre, mais ce pan là de l'intrigue n'est pas vraiment exploité. La plume de l'autrice est fluide, travaillée et agréable à lire. Petit bonus à la fin où le lecteur attentif trouvera trois recettes lui permettant de fabriquer lui-même quelques produits d'entretien.
