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Critique de Le_chien_critique


Une ode à l'Imaginaire.

Josué est désormais vieux, mais a encore besoin de solitude avec pour seule compagnie sa canne ! Il décide de partir à l'aventure se ressourcer. Mais peut-on rester jeune dans sa tête tout en étant vieux dans son corps ? Et l'accident se produit et il se retrouve alité après s'être fait "renverser par un éléphanteau avec un masque de stormtrooper tout droit issu de la Guerre des étoiles". L'occasion de prendre le temps de découvrir la vie de ces énigmatiques trolls : les relations sociales, l'éducation des petits, la chasse. Cependant, j'aurais aimé plus de développement sur ces êtres ayant pris un chemin différent dans l'arbre de l'évolution. Nous apprenons bien deux trois choses, mais cela est vite survolée.

Lobsang s'en est retiré quand à lui dans son Tibet parallèle et virtuel, une nouvelle vie tranquille bientôt perturber par cette invitation qui vient du cosmos. En effet, certains individus perçoivent un message venu d'outre espace dans l'ensemble des longues terres. Quel est cette technologie permettant de communiquer instantanément dans les mondes parallèles? de qui provient ce message ? Sont-ils bienveillants ? Les suivants, toujours aussi hautain, s'allient avec les hommes pour répondre à ces différentes questions.

Nous retrouvons aussi ces iles vivantes, les Transbordeurs, en la personne de Deuxième personne du singulier. Des êtres étranges vivant en symbiose avec quelques humains et animaux. Mais du jour au lendemain, ces êtres passent dans les mondes parallèles. Est ce une conséquence de l'invitation?

Les références à des oeuvres, surtout filmiques, sont pléthores. On passe de Contact à Space cow boys et Star trek, Avatar, 2001 l'odyssée de l'espace ou à la littérature de l'époque du merveilleux scientifique. Stephan Baxter s'éloigne d'une science réaliste pour nous emmener dans l'imaginaire : des univers multiples avec des mondes étranges, tel celui ci avec ces arbres incommensurables qui demandent trois jours d'escalade pour atteindre le sommet, dont la vie dépend de l'électrolyse et dont des missiles en bois assurent sa survie ; une expédition dans l'espace temps en compagnie d'humains, d'humain 2.0, de deux gamins, d'un vieillard, d'un troll et d'un androïde !; des crocodiles arboricoles; ...

Malgré une première moitié que j'ai trouvé longuette, la suite des aventures se dévore sans peine. Au lieu d'une explication rationnelle sur les raisons de cette longue terre, les auteurs lancent un long cri d'amour à tous les lecteurs de l'imaginaire, au concept de suspension consentie de l'incrédulité et à la puissance de se projeter dans un ailleurs imagé. On ne saurait rêvé meilleure conclusion à cette saga.
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