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Critique de shogwun


Ce que j'aime avec les livres de Pratchett c'est que derrière l'humour et la fantaisie et il y a bien souvent une critique de la société.
Timbré et Monnayé avaient déjà fait très fort, et avec cette opus cela n'en démord pas puisque l'on aborde cette fois-ci l'esclavage mais aussi de manière plus subtile le nivelage ou l'homogénéisation de la société dans un soucis d'intégration.
Mais rassurez vous cela reste du Pratchett, c'est à dire bourré d'humour, d'intrigue, de mélange des races et de bourre pifs(surtout avec Vimaire)!

Nous retrouvons donc Vimaire, en vacances forcées, plusieurs moi après la vallée de Koom et je dois avouer que j'attendais cela avec impatience car la fin de "Jeu de nain" nous laissait entrevoir de nombreuse possibilités.
Et même si mon protagoniste préféré du Disque Monde reste Rincevent, le caractère bien trempé du commissaire/duc/responsable de tableaux Vimaire n'a rien à envier.

Une étape après l'autre notre héros va devoir comprendre et remettre de l'ordre dans le comté. Mais ce qu'il va découvrir aura de plus larges implications au niveau du disque monde.
Que se passerait il si l'on découvrait que la vermine était finalement douée de sensibilité et jusqu'où peut alors aller la cruauté?
Telles sont les questions que Sam va devoir creuser quitte à braver des interdis et les conventions.
Mais ce n'est certainement pas ça qui va arrêter notre commissaire qui même en dehors de sa juridiction n'en oublie pas la loi; quitte à l'importer avec lui.

C'est aussi l'occasion dans ce roman de revoir des personnages jusqu'à présent annexe, tel que Villequin le majordome charismatique et redoutable avec un peigne sans doute un peu trop aiguisé, ou encore le petit Sam(sam junior) qui a grandi et commence ces propres expériences... sur les excréments.

A noter tout de même que si vous n'avez pas lu "Jeu de nain" avant, vous risquez de passer à coté de beaucoup de choses.
Comme toujours, les Annales du Disque Monde ne sont pas dépendante les unes des autres mais les lire dans l'ordre permet de mettre en lumière(comprend le jeux de mot qui peut) certains éléments.

Au final toujours aussi bon et trop rapide à lire même avec plus de 400 pages.
Et lorsque l'on connait l'état de santé de l'auteur cela n'en devient que plus frustrant car les possibilités de pouvoir bénéficier de son talent diminuent chaque jour un peu plus et le tome 34 sera certainement l'un des derniers opus du disque monde (j'attends la traduction de "Dodger" avec impatience)
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