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Critique de Musa_aka_Cthulie


Au commencement était une gigantesque tortue, sur laquelle se tenait quatre éléphants dotés, visiblement, d'un meilleur sens de l'équilibre que moi (quoique, je crois que par la suite, on apprendra que... mais passons.) qui portaient sur leur dos un disque, sur lequel s'était développé un monde. Non.


Au commencement était la magie. Et une mythologie aux multiples facettes qui était une réalité à condition qu'on y croie. Et huit couleurs, dont la huitième n'était visible que par les mages. Non.


Au commencement était une ville qui vous rappellerait nos villes médiévales sauf que pas du tout puisque tout ceci se passe dans l'univers du Disque-Monde qui n'est pas le vôtre. Non.


Au commencement était la physique, sauf que personne ne savait ce que c'était. Non.


Au commencement était le multivers. Non.


Au commencement était une ville où débarqua un touriste - l'invention du tourisme date de ce moment précis - qui travaillait dans les assurances, et qui proposa plein d'or et des contrats d'assurance à des gens vivant dans une ville où les assurances n'étaient pas connues, mais qui, en revanche, avaient l'habitude de recourir aux magouilles, au vol et au crime pour vivre. En résulta... Non.


Au commencement était un incendie. Non, non, non !


Au commencement étaient un mage raté, un voyageur naïf et le Bagage. Voilà !


Au commencement était une lectrice qui avait envie de lire Les Annales du Disque-Monde mais que l'idée de se taper une trentaine de volumes rebutait énormément. Alors au commencement se trouva un autre lecteur pour l'appâter avec une citation sacrément rigolote et pour lui dire qu'on pouvait très bien ne pas lire Les Annales du Disque-Monde dans l'ordre, ou en entier, ou d'un coup (une période de 150 ans pour lire l'ensemble avait été évoquée et jugée raisonnable). Et donc au commencement, la lectrice un brin psychorigide commença quand même Les Annales du Disque-Monde par le premier tome, bien qu'absolument tout le monde proclamât que c'était le moins bon (avec le second).


Au commencement était l'humour, et si celui de Terry Pratchett pouvait se montrer un peu insistant et répétitif, ça faisait sacrément du bien de lire un bouquin à la fois léger, drôle (sans pousser à se rouler par terre) et plutôt intelligent.


Au commencement était le Disque-Monde et la lectrice psychorigide comptait bien vivre encore 150 ans pour lire tous les volumes.
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