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Critique de Henriette
CRITIQUE D' "AU GUET!"
Le jeune Carotte, brave gaillard d'1m90, apprend que ses parents - des nains... - ne sont pas ses vrais parents et qu'ils vont l'envoyer rejoindre ses semblables humains à la ville.
Muni de sa belle éducation naine (naïveté, absence totale de 2ème degré et incompréhension des métaphores), il part donc, sur malentendu, s'engager dans le Guet Municipal d'Ankh-Morpork. Bien décidé à faire honneur à son père, il a appris par coeur (de nouveau sur un malentendu) les Lois et Ordonnances des cités d'Ankh et de Morpork, qu'il entend faire appliquer.
Malheureusement, personne à part lui ne se souvient de ces lois : Vétérini, le seigneur de la ville, à décidé d'organiser le crime plutôt que de le combattre.
Il y a donc une Guilde des Voleurs, une Guilde des Assassins et au milieu de ce joyeux chaos, Vimaire, l'alcoolique capitaine du Guet qui ne croit plus en rien.
Mais un sombre complot contre Vétérini, mené par une société secrète qui a réussi - à sa propre stupéfaction – à invoquer un dragon pour l'occasion, avant d'en perdre lamentablement le contrôle, redonne du coeur l'ouvrage au Guet…
8ème livre des Annales du Disque Monde, « Au Guet », est une petite merveille pour tout amateur d'humour « Monthy Python ». Style hilarant, personnages originaux plus minables les uns que les autres, situations absurdes, un univers d'une rare richesse…
Dans un de ses domaines de prédilection, la satyre, l'auteur prend plaisir à aligner tous les clichés du genre et les déformer : la société secrète est un ramassis de magnifiques bons-à-rien, le chevalier est alcoolique, le « nain » fait 1m90, la damoiselle approche de la quarantaine et porte un tablier de forgeron…
On découvre pour la première fois des personnages de la mythologie du Disque Monde comme Vimes, le sergent Colon, Chicard Chique, Sybille Ramkin, Carotte etc. La bruyante cité d'Ankh Morpork, que l'on retrouvera également dans d'autres romans de la série, est décrite avec une richesse de détails impressionnante et fait penser à un Londres ou Paris d'un autre temps.
Drôle, parfois dramatique, parfois touchant, « Au Guet ! » rend également un hommage aux romans policiers – à la fin, tous les « mystères » seront levés, y compris ceux qu'on avait de toute façon oubliés il y a une centaine de pages.
Beaucoup d'humour, un peu de réflexion sur nos comportements et principes – et ceux des autres - de l'aventure, un aspect voyage initiatique (voir l'évolution dans les lettres de Carotte à son père), « Au Guet !» peut peut être plaire à un public plus large que le public habituel de Pratchett.
En bref, même s'il n'est pas forcément son meilleur, ce roman explique bien l'immense popularité de son auteur (particulièrement auprès des adolescents) et pour ceux qui ne connaissent pas Pratchett, il est une très bonne porte d'entrée dans le Disque Monde.
Le jeune Carotte, brave gaillard d'1m90, apprend que ses parents - des nains... - ne sont pas ses vrais parents et qu'ils vont l'envoyer rejoindre ses semblables humains à la ville.
Muni de sa belle éducation naine (naïveté, absence totale de 2ème degré et incompréhension des métaphores), il part donc, sur malentendu, s'engager dans le Guet Municipal d'Ankh-Morpork. Bien décidé à faire honneur à son père, il a appris par coeur (de nouveau sur un malentendu) les Lois et Ordonnances des cités d'Ankh et de Morpork, qu'il entend faire appliquer.
Malheureusement, personne à part lui ne se souvient de ces lois : Vétérini, le seigneur de la ville, à décidé d'organiser le crime plutôt que de le combattre.
Il y a donc une Guilde des Voleurs, une Guilde des Assassins et au milieu de ce joyeux chaos, Vimaire, l'alcoolique capitaine du Guet qui ne croit plus en rien.
Mais un sombre complot contre Vétérini, mené par une société secrète qui a réussi - à sa propre stupéfaction – à invoquer un dragon pour l'occasion, avant d'en perdre lamentablement le contrôle, redonne du coeur l'ouvrage au Guet…
8ème livre des Annales du Disque Monde, « Au Guet », est une petite merveille pour tout amateur d'humour « Monthy Python ». Style hilarant, personnages originaux plus minables les uns que les autres, situations absurdes, un univers d'une rare richesse…
Dans un de ses domaines de prédilection, la satyre, l'auteur prend plaisir à aligner tous les clichés du genre et les déformer : la société secrète est un ramassis de magnifiques bons-à-rien, le chevalier est alcoolique, le « nain » fait 1m90, la damoiselle approche de la quarantaine et porte un tablier de forgeron…
On découvre pour la première fois des personnages de la mythologie du Disque Monde comme Vimes, le sergent Colon, Chicard Chique, Sybille Ramkin, Carotte etc. La bruyante cité d'Ankh Morpork, que l'on retrouvera également dans d'autres romans de la série, est décrite avec une richesse de détails impressionnante et fait penser à un Londres ou Paris d'un autre temps.
Drôle, parfois dramatique, parfois touchant, « Au Guet ! » rend également un hommage aux romans policiers – à la fin, tous les « mystères » seront levés, y compris ceux qu'on avait de toute façon oubliés il y a une centaine de pages.
Beaucoup d'humour, un peu de réflexion sur nos comportements et principes – et ceux des autres - de l'aventure, un aspect voyage initiatique (voir l'évolution dans les lettres de Carotte à son père), « Au Guet !» peut peut être plaire à un public plus large que le public habituel de Pratchett.
En bref, même s'il n'est pas forcément son meilleur, ce roman explique bien l'immense popularité de son auteur (particulièrement auprès des adolescents) et pour ceux qui ne connaissent pas Pratchett, il est une très bonne porte d'entrée dans le Disque Monde.
