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Critique de Crossroads
Qui qui l'aurait cru ?
Pol Riviera, le célèbre présentateur télé, vient de casser sa pipe. Après une chute de près de 86 m à vol d'oiseau, le contraire eût été étonnant.
Un des proches de la victime remettra d'entrée de jeu en doute l'hypothèse du suicide et intimera les forces de l'ordre d'investiguer vite fait bien fait dans la plus grande discrétion.
Là, on se dit que c'est logiquement le plus fin des limiers qui devrait s'y coller. Lol + PTDR² serais-je tenté de glousser.
C'est à l'inspecteur Mortenson que va échoir cette périlleuse enquête, neurasthénique et dépressif notoire, le mec idoine pour ce type de boulot en somme.
Se lancer sur Oceania Boulevard, c'est s'ouvrir à une expérience hors norme.
Deux cases par planches, un graphisme qui ravira ou rebutera d'entrée de jeu, c'est selon, mais surtout une putain d'atmosphère névrotique susceptible de faire passer Calais, un soir d'orage, pour le summum en matière de petite cité balnéaire de caractère.
Typiquement le récit d'ambiance qui peine à vous séduire de prime abord mais que l'on ne saurait finalement lâcher, fût-ce pour un flamby goulash/saindoux, les fines gueules se reconnaîtront.
Mortenson, triste sire s'il en est, possède cependant un goût certain pour la musique qu'il écoute à longueur de journée sur son walkman Moulinex, 12000 tr/mn pour une capacité de 6 l aux 100. Cherchez pas, dans le genre, y a pas mieux. Smashing Pumpkins, John Coltrane, Davis/Coltrane, autant de refuges dans ce monde grotesque et illusoire qui, paradoxalement, au travers d'une investigation aussi dangereuse que chiadée, pourrait bien lui redonner goût à la vie et pourquoi pas lui faire retrouver l'amûûûûûr avec un H minuscule.
Oceania Boulevard est un cauchemar éveillé au graphisme hyper travaillé.
Une balade aliénante et obsessionnelle indélébile...
Pol Riviera, le célèbre présentateur télé, vient de casser sa pipe. Après une chute de près de 86 m à vol d'oiseau, le contraire eût été étonnant.
Un des proches de la victime remettra d'entrée de jeu en doute l'hypothèse du suicide et intimera les forces de l'ordre d'investiguer vite fait bien fait dans la plus grande discrétion.
Là, on se dit que c'est logiquement le plus fin des limiers qui devrait s'y coller. Lol + PTDR² serais-je tenté de glousser.
C'est à l'inspecteur Mortenson que va échoir cette périlleuse enquête, neurasthénique et dépressif notoire, le mec idoine pour ce type de boulot en somme.
Se lancer sur Oceania Boulevard, c'est s'ouvrir à une expérience hors norme.
Deux cases par planches, un graphisme qui ravira ou rebutera d'entrée de jeu, c'est selon, mais surtout une putain d'atmosphère névrotique susceptible de faire passer Calais, un soir d'orage, pour le summum en matière de petite cité balnéaire de caractère.
Typiquement le récit d'ambiance qui peine à vous séduire de prime abord mais que l'on ne saurait finalement lâcher, fût-ce pour un flamby goulash/saindoux, les fines gueules se reconnaîtront.
Mortenson, triste sire s'il en est, possède cependant un goût certain pour la musique qu'il écoute à longueur de journée sur son walkman Moulinex, 12000 tr/mn pour une capacité de 6 l aux 100. Cherchez pas, dans le genre, y a pas mieux. Smashing Pumpkins, John Coltrane, Davis/Coltrane, autant de refuges dans ce monde grotesque et illusoire qui, paradoxalement, au travers d'une investigation aussi dangereuse que chiadée, pourrait bien lui redonner goût à la vie et pourquoi pas lui faire retrouver l'amûûûûûr avec un H minuscule.
Oceania Boulevard est un cauchemar éveillé au graphisme hyper travaillé.
Une balade aliénante et obsessionnelle indélébile...
