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Critique de Gwen21
J'ai essayé. J'ai VRAIMENT essayé !
J'ai voulu, moi aussi, entrer dans le cercle restreint des privilégiés qui savent différencier un hêtre d'un charme, un épicéa d'un sapin... en vain.
"En vain ai-je lutté" a déclaré Darcy à Miss Bennet ; je reprends à mon compte ses mots pour déclarer officiellement que je ne suis définitivement pas faite pour autre chose que lire les pancartes descriptives ponctuant l'arboretum.
Ce petit guide (puisqu'il est quand même question ici d'en parler) est très bien fait, là n'est pas le problème. le problème vient de moi !
Les dessins sont bien réalisés. D'ailleurs, quand on tourne les pages de ce petit guide au format idéal pour être glissé dans la poche d'un imper avant de partir se balader en forêt, on distingue parfaitement les différences entre les troncs, les écorces et les feuilles de chaque essence, avec même parfois des zooms sur les fleurs et les bourgeons... MAIS je dois souffrir d'une maladie orpheline oculaire qui, une fois sur place, les pieds dans l'humus et la tête levée vers les cimes, ne me permet pas de trouver la correspondance.
Mis à part quelques éléments très reconnaissables : feuille dentelée du chêne, feuille crantée du noisetier, feuille étoilée de l'érable, bogue du châtaignier, chaton du tilleul, écorce blanche du bouleau, marron du marronnier, pomme du pin... pour le reste, rien à faire, le verdict est sans appel : j'ai un QI de gland !
J'ai voulu, moi aussi, entrer dans le cercle restreint des privilégiés qui savent différencier un hêtre d'un charme, un épicéa d'un sapin... en vain.
"En vain ai-je lutté" a déclaré Darcy à Miss Bennet ; je reprends à mon compte ses mots pour déclarer officiellement que je ne suis définitivement pas faite pour autre chose que lire les pancartes descriptives ponctuant l'arboretum.
Ce petit guide (puisqu'il est quand même question ici d'en parler) est très bien fait, là n'est pas le problème. le problème vient de moi !
Les dessins sont bien réalisés. D'ailleurs, quand on tourne les pages de ce petit guide au format idéal pour être glissé dans la poche d'un imper avant de partir se balader en forêt, on distingue parfaitement les différences entre les troncs, les écorces et les feuilles de chaque essence, avec même parfois des zooms sur les fleurs et les bourgeons... MAIS je dois souffrir d'une maladie orpheline oculaire qui, une fois sur place, les pieds dans l'humus et la tête levée vers les cimes, ne me permet pas de trouver la correspondance.
Mis à part quelques éléments très reconnaissables : feuille dentelée du chêne, feuille crantée du noisetier, feuille étoilée de l'érable, bogue du châtaignier, chaton du tilleul, écorce blanche du bouleau, marron du marronnier, pomme du pin... pour le reste, rien à faire, le verdict est sans appel : j'ai un QI de gland !
