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Critique de sabine59
Quelle belle balade dans Paris et Londres! On retrouve la gouaille tendre, les associations surréalistes de mots, la simplicité et l'humour de Prévert ...Sa dénonciation des injustices aussi.
Le recueil est entrecoupé de citations de romanciers ou poètes , comme Proust ou Eluard , liées aux thèmes de ses poèmes.
La première partie s'ouvre sur une danse entrevue par " un colporteur d'images":
" Sur une palissade
dans un pauvre quartier
des affiches mal collées
Grand Bal du Printemps"
Avec le sens de l'observation qui le caractérise, le poète va ensuite déambuler dans Paris, magnifier le quotidien des rues, voir la beauté partout:
" Même si vous ne ne
le voyez pas d'un
bon oeil
le paysage n'est
pas laid
c'est votre oeil
qui
peut-être est mauvais"
Dans cette promenade parisienne, j'ai été sensible aussi à son empathie pour les démunis, les exilés, comme dans le poème connu , qui débute ainsi:
" Étranges étrangers
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays lointains
cobayes des colonies"...
L'évocation londonienne m'a beaucoup plu également , la Tamise emportant avec elle" Feux follets d'Ophélie/ Folie du pauvre Hamlet" ou Hyde Park abritant les amoureux.
"Charmes de Londres
Charmes des îles
des grandes îles de la vie"
Ainsi se clôt ce recueil. Et moi, je pourrai dire:
" Charmes des mots
Charmes d'émoi
Des vers au pré vert"...
Des vers que je préfère ...
Le recueil est entrecoupé de citations de romanciers ou poètes , comme Proust ou Eluard , liées aux thèmes de ses poèmes.
La première partie s'ouvre sur une danse entrevue par " un colporteur d'images":
" Sur une palissade
dans un pauvre quartier
des affiches mal collées
Grand Bal du Printemps"
Avec le sens de l'observation qui le caractérise, le poète va ensuite déambuler dans Paris, magnifier le quotidien des rues, voir la beauté partout:
" Même si vous ne ne
le voyez pas d'un
bon oeil
le paysage n'est
pas laid
c'est votre oeil
qui
peut-être est mauvais"
Dans cette promenade parisienne, j'ai été sensible aussi à son empathie pour les démunis, les exilés, comme dans le poème connu , qui débute ainsi:
" Étranges étrangers
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays lointains
cobayes des colonies"...
L'évocation londonienne m'a beaucoup plu également , la Tamise emportant avec elle" Feux follets d'Ophélie/ Folie du pauvre Hamlet" ou Hyde Park abritant les amoureux.
"Charmes de Londres
Charmes des îles
des grandes îles de la vie"
Ainsi se clôt ce recueil. Et moi, je pourrai dire:
" Charmes des mots
Charmes d'émoi
Des vers au pré vert"...
Des vers que je préfère ...
