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Critique de Meps


Comment peut-on être le premier à gagner un prix aussi prestigieux que le prix Nobel de littérature et rester un quasi-inconnu dans son propre pays ?

En effet, qui peut se targuer d'avoir lu ne serait-ce qu'un quatrain de Sully Prudhomme durant son parcours scolaire ? Sans doute que le voisinage trop proche d'une étoile gigantesque et vorace en renommée de notre littérature comme le fut Victor Hugo a fait pâlir sa propre luminescence.

Si mes mots vous semblent un peu pompeux, c'est sans doute que la musicalité des textes lus aura contaminé ma propre plume. Car, tout comme chez Hugo, les mots chantent chez Sully une musique douce à l'oreille et qui parvient à un sens profond par une phrase tellement bien travaillée. Certains textes sont des vrais bijoux (Au bord de l'eau, En voyage, L'obstacle, le vase et l'oiseau). J'ai eu plus de mal avec ses sonnets, il semble trop engoncé dans une forme trop usée. Ailleurs, sa modernité se fait jour et il tire avantage d'avoir été, contrairement à Hugo, mais seulement pour quelques années, un poète du XXème siècle. C'est d'ailleurs ce qui lui a permis d'obtenir ce Nobel, qu'Hugo n'aurait jamais pu décrocher. En effet, il n'est jamais décerné à titre posthume et le fut pour la première fois en 1901. C'est donc la course contre le temps qu'il aura gagné contre l'illustre barbu.
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