>
Critique de Torellion
Attention : un peu de spoil.
Comme une autre lectrice de ce livre, c'est en regardant La Grande Librairie que j'ai découvert Oxmo Puccino et que je me suis laissé tenter par ce premier roman.
Nous suivons dans Les réveilleurs de soleil, Rosie, une petite fille élevée par son grand-père, qui décide d'aller « réveiller » un soleil boudant le monde des hommes, pour d'obscures raisons. Elle croisera sur sa route, tout un tas de personnages hauts en couleurs, et ce voyage fantastique se révélera être une véritable quête initiatique.
Malgré un ton léger et sympathique, ainsi qu'une écriture moderne certainement là pour attirer un lectorat adolescent, le roman est dans l'ensemble un peu faiblard. On sourit, au début, des jeux de mots assez enfantins et des personnages, métaphores légères du monde d'aujourd'hui : Edmond est le Monde, Arj-en-ville représente... bon, là c'est clair, on croisera des Elephoot (comprenez des éléphants footballeurs – j'ai pas bien saisi le pourquoi)... Mais plus on avance dans la lecture, plus l'emballement d'origine laisse place à un sentiment d'inachevé, de trop peu, d'à peu près. L'intrigue est une succession de scènes parfois décousues, et un peu clichées, enrobées de ces métaphores plus ou moins légères. Au final, j'ai bien peur d'avoir succombé à l'ambiance de l'émission et aux sirènes du mercantilisme.
Un livre en demi-teinte, même si je resterai attentif au prochain ouvrage de l'auteur.
Comme une autre lectrice de ce livre, c'est en regardant La Grande Librairie que j'ai découvert Oxmo Puccino et que je me suis laissé tenter par ce premier roman.
Nous suivons dans Les réveilleurs de soleil, Rosie, une petite fille élevée par son grand-père, qui décide d'aller « réveiller » un soleil boudant le monde des hommes, pour d'obscures raisons. Elle croisera sur sa route, tout un tas de personnages hauts en couleurs, et ce voyage fantastique se révélera être une véritable quête initiatique.
Malgré un ton léger et sympathique, ainsi qu'une écriture moderne certainement là pour attirer un lectorat adolescent, le roman est dans l'ensemble un peu faiblard. On sourit, au début, des jeux de mots assez enfantins et des personnages, métaphores légères du monde d'aujourd'hui : Edmond est le Monde, Arj-en-ville représente... bon, là c'est clair, on croisera des Elephoot (comprenez des éléphants footballeurs – j'ai pas bien saisi le pourquoi)... Mais plus on avance dans la lecture, plus l'emballement d'origine laisse place à un sentiment d'inachevé, de trop peu, d'à peu près. L'intrigue est une succession de scènes parfois décousues, et un peu clichées, enrobées de ces métaphores plus ou moins légères. Au final, j'ai bien peur d'avoir succombé à l'ambiance de l'émission et aux sirènes du mercantilisme.
Un livre en demi-teinte, même si je resterai attentif au prochain ouvrage de l'auteur.
